dimanche 14 décembre

et la neige... de bonne heure, je vais à la boulangerie... grand sujet de conversation : la neige qui interdirait aux voitures de monter sur le Causse... "c'est que la côte de Cambes, faut la passer"... en prévision d'avoir des difficultés, je pars de bonne heure : une heure pour faire 12 km, ça doit être possible... la neige tombe, mais ne s'accumule pas sur la route, mais les Lotois roulent à 20 km/h...

Sur le Causse, splendeur : tout est blanc ; j'hésite à me garer pour prendre des photos, hésite et me dit que je le ferai plus tard. Je me gare sur le parking prévu ; il tombe maintenant de la "brocotte", de la neige fondue lourde ; pour aller dans la salle des fêtes, il y a une petite grimpette ; des hommes essaient de nettoyer l'allée goudronnée... avec des outils inadaptés : ils ne connaissent pas la bonne pelle à neige




je m'installe sur la mezzanine de la salle qui était une ancienne grange. j'accroche avec la fortune du lieu la toile que Géraldine ma fille avait peinte pour Contin'en bulle.

je souris... toutes les heures, je conte un quart d'heure sur des thèmes variés à chaque fois trois contes : contes à croquer, à partager, à rire, à réfléchir et de Noël... En général, les gens venaient à une séquence, parfois deux ; seul un garçonnet était là à chaque fois, il buvait mes paroles ; ses parents exposaient et il m'a dit :

moi, je préfère les jeux de mots que les jeux de neige ; ça fait moins froid aux doigts et puis j'ai fait une provision d'images pour m'endormir et rêver... quand est-ce que tu reviens ?

Un magasin à images pour s'endormir ? je devrais y penser...
et dire que les Amérindiens créent des attrapeurs de mauvais rêves... mais dans mon magasin, je ne vendrais que des beaux rêves tout doux, plein de couleurs douces, de rire et de musique..

D'autres animations étaient prévues comme ce" travail" avec les chiens de traineau pour tirer un quad... les chiens ont eu globalement plus de spectateurs que moi... sauf la dernière séquence où il y avait plus de 60 personnes...

à 16 h 30, je n'étais pas mécontente de partir : j'étais gelée, pratiquement aphone, toussive, etc

De là, j'ai rejoint la Dausse au-dessus de Figeac pour fêter les 50 ans de Christine... 50 ans, un demi siècle... j'étais invitée dès midi, mais je m'étais engagée avant... belle fin d 'après-midi et belle soirée... j'ai pu ainsi découvrir son cadeau : un piano !