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2008-11-27

mercredi 27 novembre

hier en cherchant des chansons, j'ai trouvé une chanson que nous chantions dans les années 1970-71 ; les paroles m'ont sauté aux yeux :



Les Chœurs de l’Armée Rouge

Les Chœurs de l’Armée Rouge iront sonner l’aubade à Luna Park
Quand les GI en permission iront voir le tombeau d’Lénine
Et les enfants demanderont : « dis-moi, papa, c’est quoi la guerre ?
Je ne m’en souviens plus, fiston, après tout qu’est-ce que ça peut faire ?


On pourra voir Mao Tsé Toung jeter ses fusils à la mer
Et les Chinois en liberté qui danseront dans les rizières
Les paysans israéliens n’auront plus l’arme en bandoulière
Et le Danube à Budapest n’aura plus la couleur du sang

L’Allemagne enfin réunie fera sauter son rideau d’fer
Elle oubliera la déchirure qu’on avait bien voulu lui faire
Et les habitants de Berlin pourront chanter comme naguère
Et sur les ruines du vieux mur, on servira des pots de bière

Les exilés retrouveront le chemin qui mène au pays
Les Espagnols pourront revoir Madrid et puis y mourir en paix
On pourra voir à Washington sans que personne ne s’étonne
Un président à la peau noire habiter à la Maison Blanche



Qu’il vienne ce jour-là
Qu’il se lève sur la terre ce matin là




certains jours se sont levés depuis, mais s'il y a quelque progrès... le nombre d'exilés n'a jamais été aussi grand sur terre et c en'est aps fini avec les changements climatiques, plus de mur à berlin, mais en Isrël-Palestine encore plus grand, plus monstrueux et tous els papas du monde peuvent encore expliquer à leurs enfants ce qu'est la guerre



je ne me souviens plus qui chantait cette chanson et en cherchant sur Internet ( et pas trouvé) j'ai vu un clip des Choeurs de l'Armée rouge qui m'a fait bien rire... cliquer sur le lienURL

et voilà j'ai essayé d'inclure la vidéo dans le texte et impossible à cette heure... promis je ré-essaye demain

http://www.blogger.com/video-play.mp4?contentId=99f1265a0f503174&type=video%2Fmp4

ou

http://www.blogger.com/video-play.mp4?contentId=a7eb6cf2da9dd6ff&type=video%2Fmp4

2008-11-26

mardi 25 novembre

bonne fête à toutes les Catherine et catherinettes !

j'ai travaillé une grande partie de la journée sur des projets "conte"

tout d'abord, j'ai fait le tour de mes livrets, carnets, livres pour trouver des chansons qui parlent de jardins, de fleurs, de légumes ; puis Christine est venue avec sa guitare pour travailler pour notre intervention à Lunan... ça prend forme... il faut que je travaille mon texte...
sa mère va préparer nos affiches... super aussi bien pour nous que pour elle, qui se remotive avec ce projet... Vendredi dernier, j'ai rencontré les institutrices et je me suis engagée à conter pour clore leur marché de Noël le 16 décembre

quand on conte à Lunan un peu avant Noël, logique de parler de la .... lune... même que c'est pour cela que ce lieu s'appelle Lunan, non ?

le temps a passé si vite... que je dois me dépêcher pour rejoindre Mireille et direction Payrac... belle soirée... une réflexion sur le pouvoir et les architectes... rentrée très tardive... la ville est calme et silencieuse...

lundi 24 novembre


scandale : des cartons et sacs d'ordures au coin de la rue de cette ville de Figeac, ville propre par le travail acharné des employés de la ville, mais aussi des commerçants, que l'on voit très souvent le balai à la main... la police municpale s'est dérangée (ça va plus vite que la constatation de tapage nocturne...) a fouillé les cartons pour trouver des indices pour remonter au propriétaire de la faute sea culpa, sea culpa, sea maxima culpa... exclamations triomphantes et mot "contravention" entendu...


tant que je n'aurai pas de réponse, personne ne saura la démarche que j'ai faite.. mais ça a occupé une grande partie de ma journée... donc rendez-vous un autre jour...

dimanche 23 novembre

cool : d'abord parce que je me suis réveillée à 10 h 30 !... j'étais bien dans mon lit et j'en suis sortie bien plus tard

cool le café partagé avec Frédérique, Nadia chez Claudie : papotage...

cool la journée sans bousculade, avec lecture, musique, guitare (j'essaie de m'y remettre), chants...

on peut se la jouer : rasta



poétique




bovidé
à vous de choisir, de proposer, de rester... cool

samedi 22 novembre

que fait-on ? quand on ne peut plus rentrer chez soi, parce que la clef refuse de pénétrer dans le barillet, qu'il fait déjà nuit, qu'il pleut, que le voisin n'est pas là (du moins au départ), que le seul serrurier de Figeac qui travaille sur la place à 50 m de l'immeuble n'est pas là avant le lendemain, que tout semble ligué contre soi, qu'on a sur soi qu'un malheureux trousseau de clefs qui ne servent à rien ?
d'abord on va voir Hélène du salon de thé "l'eau sur les feuilles" ; ça permet de pouvoir téléphoner et surtout d'avoir du réconfort..
ça m'est arrivé hier soir avant le spectacle... pour finir, le voisin a fini par se réveiller (il dormait à 18 h 30... c'est son droit), il est venu m'ouvrir et on a laissé la porte ouvrable jusqu'à ce que je revienne...
le voisin stressé m'a appelé dès qu'il m'a entendu ouvrir mes volets ce matin ; il n'était pas tranquille cette nuit : peur que je ne referme pas... et me demande ce que je vais faire... ok compris j'assume ; le serrurier est revenu et en tout début d'après-midi, il vient changer les barillets... de la prote du bas et celle de mon appart tant qu'à faire, car quand je ferme, je bataille pour récupérer la clé !
c'était l'aventure marquante du jour...
sainte Cécile : patron des musiciens...
chez Hélène, il y a un concert un certain auteur-compositeur-interprête : William Michigan... il paraitrait que c'est son vrai nom... quelqu'un d'un peu aigri, dont j'ai apprécié 3 chansons : la première, parce qu'il avait une panne de son, une autre qu'il a accompagné avec un ukulélé et une autre sur son grand-père chanté a capella... quelle idée de vouloir absolument se sonoriser avec une mauvaise sono mise trop forte, de manger son micro qui absorbe ses mots, de mettre des projecteurs qui détruisent l'ambiance du lieu... il se la pète grave !

vendredi 21 novembre

anniversaire de Catherine Renard... l'occasion de papoter une heure de temps... ça vaut bien ça !
une ville,c 'est parfois synonyme de travaux : travaux d'embellisement, mais aussi de première nécessité pour une rupture de canalisation d'eau apr exemple comme en ce moment au bas de mon immeuble... places des Halles et Champollion fermées : passage pour piétons encadrées apr des barrières, des petits "ponts" qui évoluent en fonction de l'avancement des travaux d'heures en heures... les machines varient aussi d 'un jour sur l'autre...


l'affiche du projet de la place Champollion

évolue aussi la place de la terrasse du café de Claudie... qui est enfermé ?





Dee Dee Bridgewater : fantastique !






« Depuis quelques années je ressens au plus profond de moi le besoin de trouver mes racines Africaines. Sans trace dans mon pays des Etats-Unis, je suis retournée vers la musique africaine, en espérant qu’en écoutant les différentes musiques des pays de l’Afrique Noire, l’un d’eux me parle avec une force spirituelle inéluctable. C’était le Mali. » Dee Dee Bridgewater.



A malian journey : tel était le titre du concert... elle est allée au Mali à l'écoute de ses origines :



"When I touched the red earth of Bamako, when I inhaled the Malian air, when I heard the tambours, and listened to the griots, I felt my spirit begin to dance."

résultat : fusion naturelle entre la musique malienne et le jazz, fusion très intime...


un regret : celui d'avoir dû rester assise sur une chaise presque jusqu'à la fin

8 musiciens à qui elle laisse de la place et deux chanteurs , la superbe mailienne Fatou Diawara qui chantait dans la comédie musicale "Kirikou" et Mamani Keita géant par sa voix et son physique...

divers instruments traditionnels, y compris kora sous les mains du grand maître : le Malien Cherif Soumano, balafon (marimba) , n'goni (luth), flûte Peul, tamani et doum-doum (basse et aigu parlons-batterie), le djembé, la shakere (gourde hochet) et de calebasse (tambour calebasse), frappés par des Sénégalais, Maliens... et un piano superbement joué par le Portoricain Edsel Lopez et une guitare basse jouée par un Americain : Ira Coleman
orchestre inter continental...
bravo Dee Dee... sans compter qu'elle parle si bien le français !
un mot : DJARIBI = je vous aime en mandingue

jeudi 20 novembre

une tradition... une institution...


le bar voisin le Mysticafé prépare cette soirée :


2 DJ prévus pour animer cette soirée Beaujolais servi avec pain, saucisson, pâté...


il a joliment décoré son bar avec des grappes de ballons :


mais je peux prévoir une nuit bruyante... avec les "dégâts" collatéraux...

Effectivement la soirée s'est terminée à 2 h 30 du matin après intervention des gendarmes et des pompiers pour coma éthylique d'un jeune de 15 ans ! C'est un véritable problème : l'alcool... une prise en compte de la municipalité après un deuxième meurtre sur fond d'alcool ces mois-ci, plus des bagarres violentes, plus des agressions... Il a été rappelé aux magasins qu'ils ne doivent pas vendre d'alcool aux mineurs... maintenant les caissières demandent à tout jeune acheteur d'alcool sa carte d'identité et note son nom et adresse pour dissuader la revente aux plus jeunes...

mercredi 19 novembre

travail sur des contes, sur mon ordinateur, rien de bien spécial


et d'un seul coup, un éclair comme celui que Zorro signe à la pointe de l'épée : je n'ai toujours pas souscrit de contrat d'assurance habitation... la propriétaire m'a dit qu'elle me faisait confiance et qu'elle ne voulait pas d'attestation... et d'un seul coup, je vois toutes les catastrophes déboulées : dégâts des eaux par rupture de canalisations, de toutes les canalisations, des ruisseaux d'eau s'échappant par les fenêtres...un incendie dû à une bougie qui s'étend à la maison voisine et de là à la maison voisine et à tout le centre de Figeac... les pots de fleurs sur la gloriette décident de rejoindre la terre et s'écrasent sur la une vieille dame, là un enfant, là... au secours ! vite ! une assurance... en 5 mn, je suis dans la rue et le premier assureur, j'entre et quand j'appose ma signature en bas de la page... ouf ! tout va mieux, tout se remet en place ! je viens d'acheter ma sécurité, la preuve en est la jolie plaquette que j'ai sous le bras, je la dépose en vitesse dans ma boite aux lettres et file au cinéma voir :



Séraphine, Yolande Moreau tendre, sincère, juste..

les prises de vues en adéquation

une grande qualité d'écoute...

une phrase :

"Vous êtes douée. Indéniablement douée. Mais il va falloir
travailler beaucoup. Ne vous souciez plus jamais de ce
que disent les autres. Ils n'y connaissent rien.”

Wilhelm Uhde – “Séraphine”, extrait des dialogues

parallèle avec Camille Claudel

une pensée pour tous les artistes incompris, humiliés, méconnus, timides,... mais géniaux...


quand je vais à Paris, je passe toujours ou presque par le musée d'art naïf ; les toiles exposées me parlent... en ce moment au musée Maillol, une expo de Séraphine dite de Senlis... ma petite expo à moi :


(nb : je pense que les photos chopées sur le net ne traduisent pas l’effet communiqué par ces peintures... à voir dans différents musées : Nice, Senlis, New-York)


feuilles


arbre de vie

arbre du paradis

dans Son paradis, Séraphine a -t'elle trouvé la paix ? Vit-elle sur son arbre ? mystère...

en tous les cas, difficile d'atterrir en sortant du cinéma et chanter avec le choeur Philomèle...

2008-11-23

mardi 18 novembre

Quand on a une armoire neuve, on range et j'ai rangé... mais pas de manière très très efficace, car il fait beau et le soleil m'attire dehors : comme il a raison !

A quand l'envie de faire tous les carreaux de l'appartement ? mais les fenêtres sont si hautes que ça me rebute un peu ; il faudrait que je trouve un escabeau très haut ! à vrai dire, je préfère lire, chanter que faire du ménage...

Je ferai toujours mienne la phrase de Françoise Mallet-Joris dans la maison de papier : "entre le balai et la guitare, entre le ménage et l'ennui, j'ai pris la guitare et j'ai laissé le balai"

lundi 17 novembre

Sainte Elisabeth... ma fête, mais promis je n'y suis pour rien...

des Elisabeth saintes, il y en a au moins 7 ; celle que je préfère depuis longtemps est Sainte Elisabeth de Hongrie : on raconte qu'elle avait un mari très dur avec le peuple et régulièrement en douce elle s'échappait du château pour porter aux pauvres du pain, des vêtements chauds... un jour qu'elle était sur le point de sortir le roi l'a vu et lui a demandé ce quelle portait dans son tablier et son panier ; elle a répondu des roses que le jardinier venait de lui donner ; il a voulu voir ; elle a ouvert son tablier, dans lequel les pains s'étaient transformés en roses... une très
belle historie pour la petite fille que j'étais et que je suis encore
et en début d'après-midi, alors que je travaille sur un conte, l'armoire que j'attendais et enfin arrivée
je vais enfin finir de ranger mes affaires, organiser la place des objets rationnellement... je l'attendais depuis un mois !

dimanche 16 novembre

Après le petit déjeuner, je quitte la famille Coux pour revenir à Figeac pour... conter... Comme je travaille en conduisant : répétition des contes et des chants, je loupe la sortie d'autoroute pour Villefranche de Rouergue et donc tant pis ! je continue par l'autoroute et reviens par le Causse... c'est plus cher, plus de km (environ 30) mais j'ai gagné une demi-heure et de la fatigue en moins.





midi : Brunch'Arthé : public sympa à "l'eau sur les feuilles" : première conterie : j'ai choisi trois contes différents : une histoire d'amour en liaison avec le dernier Brunch'arthé que j'ai écrite : "le trottoir" , "le nom", conte africain que je connais bien sur l'importance de nommer les gens, les villages, les choses et un conte facétieux : "l'oeuf de jument"... rire, émotion, plaisir... le public est sous le charme et chacun me souhaite de faire ma place comme conteuse ici...


puis Christine, auteur-compositeur-interprête, chante sa chanson "automne" ; j'aime les intonations de sa voix qui rappelle celle de Anne Sylvestre... le refrain est facile et d'aucuns le reprennent avec elle (dont moi) et les paroles des couplets sont plein de poésie... nous faisons plus connaissance et décidons de nous revoir rapidement pour des projets contes en chansons...





Il est un peu plus de 15 h quand je sors, le soleil est radieux, je me sens légère et donc je fais une balade vers les Crêtes pour être le plus longtemps possible au soleil... Je repars pour Faycelles à 5 km au Bistrot de pays La Forge, il y a un spectacle de marionnette... en pensant à Camille, qui voudrait se lancer, j'assiste donc à la prestation de Ginette Guirolle à 18 h 30 devant une salle comble : Ginette, c'est sa profession marionnette de bar, parisienne, bavarde, elle raconte sa vie


sur un texte d'après "inventaires" de Philippe Minyana que j'ai vu il y a longtemps au théâtre à Epinal... j'ai aimé la manipulation de Ginette par Anne Biran, mais... qu'est-ce que je deviens difficile !...il manquait de la chaleur dans sa voix trop "mécanique", si bien que les enfants présents n'ont pas pu être attentifs et donc ont chahuté... une gêne pour tous...







mais elle a une bonne tête la Ginette et elle a l'allure de ... son prénom !

A cette soirée, j'ai retrouvé avec les propriétaires du camping de Béduer, Chantal qui était au Brunch'Arthé et par elle, j'ai fait la connaissance de Delphine responsable de la programmation entre le centre Culturel Intercommunal et Derrière le Hublot, "institution" locale ; nous devons prendre rendez-vous pour des projets...

j'avance...

samedi 15 novembre

Direction Toulouse par Villefranche de Rouergue direction Ikéa où je n'ai pas trouvé ce que je cherchais sauf quelques bricoles... comme je suis arrivée à 9 h 30, j'en suis sortie à 10 h 15 : pas mal non ?

Ensuite je m'étais proposée de récupérer pour Philomèle des partitions à Croquenotes une boutique en plein centre de Toulouse ; sur conseil de Kim, qui m'a dit qu'il était facile d 'aller au centre de cette ville (4ème de France), je choisis de ne pas prendre le métro, mais d'aller en voiture au centre... quelqu'un de la chorale a dit que c'était près des Carmes, donc je vise le parking des Carmes, mais pas de chance, il me faut marcher vers le Capitole... les partitions sous le bras, je reviens à la voiture, mais comment me diriger pour rejoindre l'autoroute de sortie ?


Je prends la première grande rue à droite et suis gentiment une voiture de service de France Télécom ou EDF (pour moi), sauf que c'est la Gendarmerie et que... je suis sur une voie réservée aux bus-taxis et...gendarmerie... ça craint, c'est le moment de la jouer la "beuh" des Vosges... ça marche, il est excédé par une telle plouc, me demande de faire demi-tour, mais je lui signale que je ne peux pas : "il y a une ligne blanche !"; avec un grand mépris affiché, il me signale que j'ai le droit de le faire parce qu'Il me le dit... il aurait pu enlever le mépris... mais ouf ! pas d'amende ! et après un petit tour de ville, je retrouve la direction... en fait son panneau "interdit de tourner à droite" m'était caché par une camionnette stationné abusivement devant malgré l'interdiction de ... s'arrêter... cherchez l'erreur !
Direction Castenau d'Estretefonds, c'est joli comme nom ! et arrivée à midi accueillie par Benoit mon filleul et neveu préféré, Dorothée toujours aussi agréable et leurs deux fillettes Léane et Lalie... une petite famille sympa où les règles sont posées et où chacun évolue librement dans l'espace défini...

L'après-midi, nous allons découvrir le vieux Montauban et nous fêtons le soir les 33 ans de Benoit... pas de problème, j'envie ma soeur Odile d'être grand-mère de ces deux adorables fillettes...



ces photos sont empruntées à Internet, parce que bêtement, j'ai oublié mon appareil photo : les arcades entourant la place Nationale comme une bastide, vieux pont célèbre sur le Tarn, HLM avec...volets

Après une soirée cool, je dors sur place... à vrai dire, conduire de nuit m'est difficile avec la Twingo je n'y vois pas grand chose et depuis un traitement occulaire laser, je suis gênée par les voitures qui me suivent...

vendredi 14 novembre

ou comment passer une après-midi dans une librairie enfantine, parce qu'il y avait déjà une cliente, parce que la libraire est bavarde et ... moi aussi, parce que je voulais acheter des livres...

A cause du nom de cette librairie s'arrêtent pas mal de "pèlerins" de Saint Jacques, à mon dernier passage, un homme très imbu de lui-même s'était arrêté parlant de son pèlerinage.. il avait démarré du Puy comme beaucoup et finissait pour cette année à Figeac... enfin un peu avant Figeac a t'il fini par avouer : Conques... très fier, il nous a donné le nom de son blog... et comme je suis très curieuse de retour à la maison, je suis allée lire son blog et j'ai retrouvé là une race de pèlerins que j'ai souvent fui quand j'ai marché sur les mêmes chemins : ceux qui ne parlent que du gîte et du couvert, du confort des chambres, de l'inconfort (réel il est vrai) de la pluie... c'est la deuxième fois qu'il refaisait ce bout de Chemin,car il n'a pas eu le courage de partir d'un endroit inconnu... ça me fait rire : ces gens qui n'arrivent pas à se dépasser, à être à l'écoute de leurs sens, du silence, de la nature, mais qui annonce fièrement : le Chemin de Compostelle, j'y étais ! Quand je raconte à Caroline la libraire la teneur de son blog, elle me répond : "ça ne m'étonne pas ; quand il était passé l'autre jour, il nous avait demandé l'adresse de "vraies" librairies et nous lui avons expliqué et le lendemain, il est revenu ; il m'a demandé si j'avais des signets gratuits à mettre dans les livres qu'il avait achetés ailleurs, car on ne lui en avait donné que trois, alors que son sac était plein de livres achetés... je lui en ai offert un en lui montrant le petit paquet que j'ai et tout de suite, il m'en a pris deux et est parti sans dire merci et à peine au revoir... " Pèlerin pétri d'orgueil, ton chemin sera encore long !

jeudi 13 novembre



Le superbe paquebot Quenn Elisabeth 2 que j'ai vu en construction à Saint Nazaire et qui a permis au chantier naval de tourner et à tant de familles de de vivre s'est échoué sur un banc de sable au Sud de l'Angleterre... avec la marée montante et un remorqueur, il s'est désensablé... il doit partir vers Dubaï pour devenir un hôtel flottant de luxe... il ne sillonnera plus les océans : il a assuré des liaisons entre Southampton, Cherbourg et New-York en 5 jours : voie mythique et des tours du monde en trois mois..
La construction d'un tel navire est une aventure superbe... des morceaux ont été assemblés en Pologne et acheminés par la route !!! convoi plus qu' exceptionnel !


Une pensée aussi pour les personnes décédées suite à l'effondrement de la passerelle d'accès lors de la visite spéciale des familles des ouvriers du chantier... à eux, cette rose appelée Quenn Elisabeth ! A chaque grande reine, sa rose ! à chaque peine, sa rose ?



Plus drôle ! un jeune homme vient de créer une nouvelle profession : taupier pour éliminer les taupes qui s'aventurent sur les terrains de golf... une taupinière sur le Green, ça fait désordre et imaginez un golfeur qui éclaterait une taupe avec son club au lieu d'expédier plus loin sa balle...

Longue vie à cette profession, qui peut trouver un élargissement sur les pelouses des Anglais qui foisonnent dans cette région ! A savoir que cette profession de taupier répond à un souci écologique : il utilise les bonnes vieilles pinces qu' utilisait ma belle-mère avec beaucoup de doigté et un taux de réussite atteignant les 100 %
Bilan touristique lotois : morose malgré les Belges ! pourtant, depuis que je suis ici, je n'en ai pas rencontré beaucoup, mais s'ils le disent...
morosité quand tu nous tiens ! été morose, tourisme morose... hier, je devais être touriste... dans ma vie...
un appel téléphonique : l'institutrice de l'école de Capdenac-le Haut qui me sollicite pour conter à Lunan lors de leur marché de Noël... projet aussi de contes en chansons pour la fête des jardins pour mettre en mots leur création plastique...
ce soir, pas de "tea time talk", because we w must repeat the songs with the choir Philomele's concert for November 30th...

mercredi 12 novembre

Pour faire le plein d'énergie, rien de mieux qu'un petit café chez Claudie en lisant la presse ; ce que j'aime chez elle, c'est le choix entre la Tribune libre, les Dépêches du Midi, Libération et Courrier international... mon intérêt va vers l'attribution du Prix Goncourt 2008 décerné à
Syngué Sabour pour La pierre de patience -
La pierre de patience... un jour, j'ai lu un conte où quelqu'un pose devant lui un caillou et il lui parle de sa vie, de ses ressentiments, de ses peurs et la pierre se nourrit des mots au fur et à mesure que l'orateur vide son sac, la pierre se densifie jusqu'à éclater... caillou magique... il faudra que je recherche... Dans ce livre, une femme afghane déverse "sa parole", un flot de paroles sur son mari dans le coma... pas de doute, ses mots doivent être bien lourds entre la guerre, la peur, l'oppression des femmes, son peu de place dans ce monde... livre à guetter à la bibliothèque..
oui, je vais résister à l'achat de ce livre comme d'autres... question de budget, mais plus encore de la prise de conscience de l'encombrement des livres qu'on ne lit souvent qu'une fois...
ne plus acheter que des livres qui me sont essentiels par exemple Bauchau et "Oedipe sur la route" et "Antigone"...

Et si je trouvais une pierre de patience ? n'importe quelle pierre peut-elle jouer ce rôle ? conter, n'est-ce pas parfois "utiliser" le public comme un caillou qui absorbe la parole, mais, rassurez-vous, je ne veux que lui communiquer de la douceur, du rêve, des images qui le renvoient à lui-même, du rire...

ce n'est pas le tout, j'ai des courses à faire ; en chemin, je rencontre Anne et Kim... quelques paroles amicales... oui, le soleil est vraiment revenu...
passage à Champion/Carrefour, j'ai trouvé une super colle qui permet de bricoler "ni vis ni clou" et un paquet de Mi-cho-ko noir... c'est une petite gâterie que je m'accorde parfois le soir... par habitude un paquet dure trois mois, donc j'estime que c'est raisonnable !

Et vive Pattex ! avec application, je colle mes planchettes, laisse sécher une heure de temps... le temps de déjeuner en fait... et je range mes Cd et... génial !

passage à temps à la Poste pour envoyer à Maryse mes livres (de poche) préférés... elle m'a envoyé une proposition d'une chaîne autour de livre de poche "tu rayes le premier nom, puis tu envoies à..." : c'est un principe : pas de chaîne ! mais je veux bien offrir à Maryse un livre, même dix, car je l'apprécie vraiment et donc je peux lui faire cadeau de ce qui me fait vibrer...

mardi 11 novembre

le temps d'abord, mais plus encore moral à marée basse...
plein de raisons et à la fois aucune

un jour sans...
voilà une bonne occasion de trier par ordre alphabétique mes CD, installer mon système de planchettes dans le placard... et donc j'envahis toute ma table des dits CD, je pose mes planchettes et pense qu'en jouant uniquement avec le poids, les verticales et les horizontales ; ça tiendra et je pose les premeirs CD et ça marche... et une rangée de plus et ... chute... je recommence avec patience et... rebelote... et la conclusion : le système rangement des CD -château de cartes : ça ne tient pas ! Dégoutée, je laisse tout en plan jusqu'à demain pour trouver un système plus fiable que l'étude des forces...

un jour sans...
je pourrais fêter les deux mois de mon "exil"

un jour sans..
je me suis forcée tout de même à aller boire un café chez Claudie,faire un tour, mais mes sens étaient sans doute en berne comme les.... drapeaux en ce jour de triste commémoration, car je n'ai rien vu d'intéressant...
dans la rue, un homme d 'une quarantaine d'années m'aborde ; il tient à la main un billet de 10 € et me demande d'aller lui acheter une carte de téléphone Orange au bistrot du coin, le patron refuse de lui vendre et il doit appeler sa femme... surprise, car je ne vois pas pourquoi le patron ne voudrait pas, sauf si ce Monsieur est un pilier de bistrot et qu'il lui a fait du tort et donc qu'il est persona non grata ; j'entre, je demande à une serveuse une carte, elle me la tend et le patron s'approche :
"c'est pour vous ?"
je ne vois pas pourquoi je mentirai, je lui dis :
"oui et non...
- si c'est pour un Monsieur, rendez-lui ces 10 € ; vous ne connaissez pas le personnage ; j'ai mes raisons..."
Ceci dit calmement, sans animosité particulière... il a ses raisons et je rends les 10 € au Monsieur, qui ne soupire pas, ne râle pas... bizarre, vous avez dit bizarre...

un jour sans...
alors attendre que la nuit vienne et jouer une nième partie de belote en ligne... juste pour faire passer le temps...

un jour sans...

2008-11-19

dimanche 9 novembre - lundi 10 novembre

De bon matin, direction la Gironde et Les Lèves et Thoumeyragues en passant par Villefranche du Périgord... noir, où la pause s'impose après deux heures de conduite...


Villefranche est avant tout une bastide, le temps est clair et doux...










j'ai choisi de ne pas prendre l'autoroute, mais que de virages depuis le départ... Périgord Noir pays de forêts, de collines, de creux et bosses... et des noms de lieudits qui prêtent à sourire...

Décoration d'une fête aux couleurs de l'Occitanie : rouge et blanc... restes d'un mariage ?



Beaumont en Périgord, Bergerac, Sainte Foy la grande, puis petit village de Saint André et appelles : au passage, je souris et pense à Catherine qui, arrivant à Saint André, avait téléphoné à Claude : "tu m'as dit à Saint André appelles non ? ", puis les Saurins aux Lèves...


accueil d'Edwige en bordure du chemin... il fait bon voir des amis... vosgiens... les parents de Claude sont venus avec Claude et Edwige pour le pont ; c'est la première fois qu'ils viennent dans cette maison, dont ils ont tant entendu parler..


la maison est toujours agréable ; des travaux sont réalisés petit à petit. Nous pouvons déjeuner dehors, car il fait vraiment très bon...

L'après-midi, nous partons à la découverte des vignes et du village de Duras... Duras, dont l'église attenant à un couvent-château est si austère

malgré des bouquets d'hortensia, qui, coupés, servent de décoration sur les paliers de l'escalier qui monte au premier étage du château




la cour est déserte hormi notre petit groupe...

qui est admiratif de la lumière qui entre par la lucarne




dans la cour une coquille dorée en bronze ? (j'en doute, elle serait déjà gris vert...) et nous nous amusons ... une coquille comme un point de départ pour ???

Marguerite Donnadieu dite Duras n'a pas trouvé austère ce lieu, puisqu'elle a choisi le nom de ce lieu comme nom d'écrivain ; elle a puisé dans cette terre de l'inspiration, de la créativité, des couleurs...

pour aller rendre visite à un copain vigneron de Claude... nous rions de cet autre rapprochement de bottes et plus de chaussures à l'entrée de la maison de Bernard... maison vivante en somme...

puis nous avons droit à un cours de vinification avec présentation du matériel...

âge différent pour les seigneurs du lieu...

De l'alignement des cuves extérieures ,et alors que nous écoutons avec plus ou moins d'application les explications des différentes étapes, je ne peux m'empêcher de trouver un certain charme à la végétation visible entre les cuves aux couleurs d'été et d'automne...



Au produit sec qui sort du pressoir, je préfère le liquide qui affleure dans les cuves...




et que nous goûtons avec gourmandise selon le contenu des cuves... si le volume des cuvées 2008 sont modestes, nous retenons que ces vins seront très bons... donc on reviendra....
dans les vignes, des grappilleurs des dernières grappilles, les parents de Claude plus de 85 ans...


Le soir, nous sommes invités à dîner chez un autre copain vigneron, sur une exploitation plus modeste, aussi il a été longtemps facteur... style facteur de "jour de fête" de Jacques Tati...
Un jour, il n' a pas hésité longtemps pour abandonner sa tournée (à peine une heure de temps !), chercher son fusil (être ou non chasseur en Aquitaine....) et tirer les trois canards d'un de ses amis qui s'échappaient... il les préférait dans son assiette que partis au loin...
Soirée très amicale... et de discussion en discussion, il est tard quand nous nous couchons...
Dimanche, je repars vers Figeac après le déjeuner pris une nouvelle fois dehors... c'est bien une terrasse de plain-pied...
j'ai chargé tout ce que Claude et Edwige m'ont ramené des Vosges et préparé apr Philippe, mon fils... des choses oubliées qui vont d'une louche à des étagères pour CD en passant par des papiers... ensuite, il me faut tout monter aavnt d'aller me garer sur le parking du Puy en hau de la ville...

samedi 8 novembre

du soleil, mais un temps frais pour le marché où les couleurs d'automne s'installent sur les étalages... citrouilles, pommes, choux sont les rois, mais aussi les fruits confits qui sont déjà un clin d 'oeil aux friandises de Noël



et comme l'après-midi, il fait très beau, alors j'en profite pour faire une grande balade, d'abord sur les Crêtes, puis Ceint d'eau, puis Faycelles et retour à la nuit après une bonne vingtaine de km...

Marieke, la semaine dernière, m'a appris comment les professionnels appellent un toit qui a une pente coupée, ce qui donne à toute maison une allure élégante, moins lourde et donc... dès que j'aurai retrouvé ce mot, vous saurez tout sur le toit de cette charmante maison qui semble avoir été dessinée par un enfant ou... par moi : c'est mon niveau !






Quand je marchais dans le pays basque et occitan, presque toutes les maisons arboraient le drapeau rouge à la croix d'or et à Figeac, c'est la première fois que j'en vois un... encore qu'il soit discret et non accroché comme étendard sous la fenêtre centrale du premier étage





Et dans cette cazelle que la chute des feuilles nous donne à voir, loup, y es-tu ?





ça ne risque rien, puisque non loin de là, un agriculteur laboure avec un "petit" tracteur...



"il creuse le sillon de la route de demain ... il y met du coeur la la la"... en fait, cette chanson qui me vient à l'esprit est issu de "le Portugais" de Joe Dassin... sillon d'automne pour une promesse printanière...





mais l'herbe est encore "belle verte" pour parler vosgien...





Au détour d 'un hameau, surprise en voyant dans une platebande : des cyclamens ! j'étais étonnée d'en voir en vente sur le marché, je comprends maintenant pourquoi : en terre figeacoise, on peut les mettre dans le jardin !





est-ce la tempête qui a étêté ce poteau devenu inutile, mais qui reste planté là, vain, superflu ? à moins qu'il ne soit porteur d'une histoire dramatique (un accident ?) ou anecdotique (utile au boulanger ambulent : à chacun sa case ?) ou .... ????

Faycelles, village ancien perché entre Lot et Célé, j'en apprécie la beauté des toits et les...soucis qui poussent un peu partout le long des ruelles ou au milieu.. le vent sans doute s'est bien amusé et chacun a laissé la nature en faire à sa guise... tant que les soucis restent dans la rue et n'entrent pas dans les maisons...




Au-dessus de la porte principale d'une maison ancienne, cette sculpture : ici habitait le coordonnier... sans doute le plus mal chaussé...

le temps de boire un café dans Le Bistrot de Pays qui accueille des petits spectacles, appelé La Forge, car sis sur l'emplacement de l'ancienne forge et la nuit a commencé à tomber et les photos que j'ai prises sont toutes ratées... je crains qu'un mauvais sort m'ait été jeté, car dans ce village, des petites sorcières commençaient à se rassembler... dans la salle des fêtes, des décorations d'Halloween... devant l'église, de grosses citrouilles posées en rond... rond de sorcières, qui accueilleront sous peu les enfants autour d'un chanteur-guitariste...
Que tout cela m'est agréable... mais un peu moins, le retour dans la nuit, le long de la route, car je n'ai pas de lampe pour les chemins ! voilà, ça m'apprendra à traîner en route...