2008-12-31
mercredi 31 décembre
2008-12-30
mardi 30 décembre
précipitation : on va au-devant de lui... chouette ! il nous invite dans la crêperie où nous avions prévu d'aller hier...
un tour de la vieille ville rapide : histoire de se mettre en appétit et crêpes délicieuses...
Edwige et Claude reprennent la route...
une sieste s'impose tout naturellement à moi : j'ai mal aux doigts de pied... ne riez pas ! à force d'embrayer, j'ai des tendinites aux orteils !!!
2008-12-29
lundi 29 décembre
sauf que déjà Christian me dit des choses essentielles au moment de partir et donc j'arrive avec 10 mn de retard chez Edwige... pas grave me direz-vous...
sauf que téléphone de Christian sur celui d'Edwige : j'ai oublié mon portable et le chargeur et donc demi-tour et nous partons avec plus d'une demi-heure de retard...
question : allons-nous rattraper ce retard ???
Le temps est splendide ; nous nous réjouissons de traverser une grande partie de la France sous le soleil... mais en arrivant sur Vichy, nous fronçons les sourcils : quoi de vilains nuages gris ? pas prévu dans notre programme, ça ! et comme ils deviennent de plus en plus noirs et que nous avons de plus en plus faim, nous nous arrêtons à Chabeuil (banlieue proche de Vichy) pour déjeuner dans un self-service chinois... Nous avons fait les gourmandes, on avoue et bien nous en a pris !
Sortie de Vichy :
tiens ! regarde les nuages sont blancs ; on va retrouver le soleil !
sauf que des flocons de neige ont commencé à virevolter et à s'amasser sur la route...
et j'ai relevé le pied et bientôt il n'y avait qu'une voie... mais ça roulait à 20 à l'heure certes, mais on avançait.... quelques gros 4*4, très fiers, ouvraient la voie de gauche, nous narguant, mais on les a revus tous en travers, dans le fossé... et il y en avait un qui a dû voir un buffle sur cette autoroute A 89, qui l'a entraîné dans un rocher, le pare-buffle s'est décroché et le malin a roulé dessus... au moins, ça nous donnait de la distraction quand on l'a redoublé... et on avançait à la queue leu leu... qui a dit qu'on est heureux à part la ritournelle de maternelle ? et ce, jusqu'à l'arrêt... total...
question : que font tous les hommes sans exception à ce moment-là ?
réponse : ils s'alignent dos à l'autoroute pour... pisser...
Que d'eau ! que d'eau !
puis les enfants sont sortis jouer dans la neige : secouer les genêts, glisser, lancer des boules de neige et même construire un bonhomme de neige... même que je l'avais pris en photo avec mon portable et que j'ai dû changer de portable... en voici donc un autre... sympa, non ?
puis les mères ont fouillé les bagages dans les coffres à la recherche de vêtements et chaussures secs et éventuellement de la nourriture...
puis quelques filles ont osé baisser culotte entre les voitures... chahutées par leurs copains...
On s'est branché sur 107,7 ... histoire de savoir si on pensait à nous... oui, on parlait de nous : les naufragés de la neige : j'y étais ou plutôt nous y étions et je bénis Edwige qui a décidé de venir avec moi jusque Figeac et non jusqu'à Brive comme prévu...
Ce qu'il y a de bien sur cette radio, c'est qu'il y a des reportages en boucle :
nous apprenons à reconnaître les chasse-neiges qui ont une petite lumière bleue rapide... on vérifiera plus tard... c'est vrai !!! mais pour l'heure, on en voit guère !
nous apprenons aussi que, sur la A 89, les Services de déneigement sont équipés d'un nouveau chasse-neige à lame rétractable pour se glisser sur la voie d'urgence facilement et peut aussi s'étaler sur les deux voies en même temps...
ça rassure, mais les heures passent... quand les chasse-neiges arrivent en force avec la gendarmerie nationale... mais dans ce royaume, les cons sont encore nombreux et ils essaient de se glisser derrière chaque engin et ne font que... compliquer la tâche des agents ; des PV seront dressés plus loin... on a vu !
Grâce à la radio, on sait qu'ils essaient de "vider" l'autoroute qui est fermée à cette heure... mais pour qu'une autoroute soit fermée, il faut l'accord du préfet... d'abord, il faut trouver le chef de l'autoroute pour qu'il prenne son téléphone et si le préfet n'est pas tout de suite disponible ; pendant ce temps-là, les voitures et les camions continuent à entrer...
Un peu plus tard, ordre est donné aux camions de rester où ils sont... nous avançons selon un espace de deux ou trois voitures avec parfois un gymkhana entre les camions... là aussi, la radio nous explique pourquoi... les chasse-neiges travaillent à notre rencontre et ils "libèrent" deux voitures, avancent sur le front de la neige, retravaillent, libèrent, avancent...
Nous arrivons enfin sur les lieux du blocage et nous comprenons : à 650 m d'altitude, il est tombé de la neige verglaçante... nous "roulons" sur un sol de glace uniforme, sans ornière, lisse... maintenant, il nous faut descendre une longue pente de glace... sur le bord droit, un camion en grande difficulté est arrêté... et c'est parti pour une longue glissade... appliquer les consignes : rester au milieu... bien tenir son volant avec les deux mains... ne pas freiner... rester calme...
moi : j'aime pas ça, j'aime pas ça, j'aime pas...
Edwige : moi non plus, moi non plus...
c'était mignon et ouf ! fini !
Ensuite, il y a un peu de neige sur la route... un peu gelée... ça tape et vibre... mais ça "à l'aise Blaise, on connaît"... 12 km plus loin en 3/4 h : l'aire de la Corrèze ! on s'y arrête !
Que de monde ! que de monde ! du monde bon enfant ! les gérants du lieu doivent être contents : tous les stocks de sandwichs, biscuits, chocolat ont disparu... reste encore des yaourts et des compotes en petite quantité... suffisant pour nous ! On apprend qu'ils annoncent de la neige sur le Causse avant Figeac, que les hôtels de Tulle, Brive sont pleins...
Edwige : il y a neige et neige, on continue
et on a continué... je ne sais pas pourquoi, mais elle n'a jamais voulu prendre le volant !
Sur le Causse : de la neige certes sur les bas-côtés, la route est pratiquement sèche...
Nous arrivons il est presque 2 h du matin... exténuées... les escaliers sont durs à monter...
une tisane et sous la couette...
Conclusion : méfiez-vous de ne jamais partir avec une demi-heure de retard, car elle peut se transformer en 8 h de retard !...car à une demi-heure près, on passait sans encombre...
2008-12-26
jeudi 25 décembre
tout se fête avec du champagne...
avec son air de fée clochette... il suffit de l'imaginer
2008-12-22
lundi 22 décembre 2008
la troupe est attentive à ce qu'elle joue...
et Yasmine prend le relais... mais elle a oublié d'apprendre comment on fait...
Léa est bien pensive ! sans doute que l'auréole lui serre trop la tête...
et Amandine, qui a décidement un don artistique, a transféré ses décorations sur le weigelia devant la cuisine...
un grand moment de partage.... merci à tous mes Z'Arsouilles !
2008-12-19
vendredi 19 décembre
Bip accuse avec son doigt, la CGT aussi et... moi et les otages routiers aussi... je ne pense pas que ce blocage ait fait avancé d'un iota le schmilblick ! à quand d'autres moyens d'action plus modernes et efficaces ?
Vagney : il fait bien nuit quand j'arrive encore à la maison (mais est-elle encore mienne ? si non sur les papiers notariaux ? mais je suis sensible au fait que nous avons rendu cette maison belle et confortable), Phil et Christian sont là et nous passons un repas et une soirée très agréable.
2008-12-18
jeudi 18 décembre :
J'aime cette salle chaleureuse, intime ; j'ai amené mon petit orgue de barbarie ; je mêle souvenirs personnels et 3 contes (la fille de l'hiver, le petit sapin de Noël et les 4 bougies du petit berger), puis je leur ai appris à faire une étoile parfaite avec une bande de papier journal, un crayon et une règle. Roselyne leur a offert un petit goûter et une dernière histoire pour la route : mon succès assuré auprès des enfants : Joseph et le Schmat-doudou.
Comme je le fais toujours avant de commencer cette histoire, je demande qui a un doudou, comment il s'appelle...
Kim et Anne, un couple d'amis, à la première question, ont levé le doigt ; je leur demande comme aux enfants le nom de leur doudou.
Kim me dit : ma femme, ma dulcinée, Anne
et une petite fille : mais ce n'est pas son doudou, c'est sa doudou
et la chanson "adieu madras m'est passé par l'esprit
2008-12-16
mardi 16 décembre
Dans l'après-midi, je monte à Lunan pour négocier la mise en place des chaises avec l'employé communal... impossible de lui faire mettre les chaises en demi-cercle ou au moins sans allée centrale... "c'est les consignes de sécurité : il faut une allée centrale !" mais du fait du marché de Noël de l'école, la salle est divisée en deux par des barrières Vauban et donc l'allée centrale bute sur ces dernières... en cas de problème, impossible de sortir par le centre juste les côtés... mais "la consigne, c'est la consigne" et il a fallu composer avec cette allée centrale... on ne m'y reprendra plus...
la scène est trop haute et je choisis de rester sur les marches d'accès à la scène...
à 19 h 15, on démarre après le quart d'heure traditionnel de retard... je commence avec une colle :
quel est le comble pour une conteuse ? d'être aphone... et m'excuse de ne pas être en voix... je suis contente de pouvoir être entendue, mais je en peux moduler ma voix comme je le veux, mais d'un autre côté, ça me fait prendre conscience de ma voix...
Dans le conte "fille de la lune", j'ai introduit des chansons que je chante avec Christine autour de la lune avec ou sans guitare, à une ou deux voix
impossible de faire tenir la toile de Contin'en bulle ! qui finira par se détacher, quand je dis : "non ! il n'en est pas question"... rires dans la salle
les plus jeunes ont eu du mal à rester tranquille à la fin et il m'a été important de comprendre pourquoi : la disposition de la salle qui me faisait deux publics et je lâchais l'un du regard pour l'autre sans arrêt ; une histoire unique entrecoupée de chansons, c'est sans doute plus dure à suivre pour les plus jeunes ; la présence de la neige, de leur marché de Noël... mais à partir de 7 ans, ils ont beaucoup aimé...
ensuite, invitation chez Christine pour une bonne soupe... histoire de bien finir la soirée... et nous l'avons bien agréablement finie...
les photos seront changées prochainement, le journaliste local en a fait de plus belles, mais je dois lui redemander car ouvertes sur un autre ordinateur... donc je ne les ai pas !!!
2008-12-15
lundi 15 janvier
2008-12-14
dimanche 14 décembre
Sur le Causse, splendeur : tout est blanc ; j'hésite à me garer pour prendre des photos, hésite et me dit que je le ferai plus tard. Je me gare sur le parking prévu ; il tombe maintenant de la "brocotte", de la neige fondue lourde ; pour aller dans la salle des fêtes, il y a une petite grimpette ; des hommes essaient de nettoyer l'allée goudronnée... avec des outils inadaptés : ils ne connaissent pas la bonne pelle à neige
je m'installe sur la mezzanine de la salle qui était une ancienne grange. j'accroche avec la fortune du lieu la toile que Géraldine ma fille avait peinte pour Contin'en bulle.
et dire que les Amérindiens créent des attrapeurs de mauvais rêves... mais dans mon magasin, je ne vendrais que des beaux rêves tout doux, plein de couleurs douces, de rire et de musique..
à 16 h 30, je n'étais pas mécontente de partir : j'étais gelée, pratiquement aphone, toussive, etc
De là, j'ai rejoint la Dausse au-dessus de Figeac pour fêter les 50 ans de Christine... 50 ans, un demi siècle... j'étais invitée dès midi, mais je m'étais engagée avant... belle fin d 'après-midi et belle soirée... j'ai pu ainsi découvrir son cadeau : un piano !
2008-12-13
samedi 13 décembre
je vais à Livernon voir comment s'organisent mes interventions contes demain au marché de Noël où je remplace Caroline ("petite librairie des grands chemins") trop fatiguée... Au téléphone, la responsable m'a semblé très directive, dure et quand j'arrive, surprise : elle me prend par la main et je me sens une petite fille que l'on conduit dans sa nouvelle classe... ça me fait rire intérieurement... un espace m'est réservé dans la mezzanine...
et je retourne sur Figeac pour
une grande grande sieste pour essayer d'être en forme ce soir pour le concert de Capdenac Gare...
Il pleut averse quand j'arrive à l'église de Capdenac qui est bien particulière... je pense que la porte n'est pas le mur incrusté de morceaux de verre ; j'essaye de contourner, pas d'autres portes et un gamin moqueur m'ouvre grand le "mur"...
moi : merci, jeune homme
lui : seulement un petit garçon
moi : déjà un peu grand
lui : que 8 ans...
où sont mes 8 ans ?
Il faut dire que cette porte me fait penser à un objet "superbe" que j'ai ramené triomphalement de colonie... c'était à Marseille et sur la plage, on avait ramassé des morceaux de verre de toutes les couleurs, usés par le roulis des vagues et du sable ; puis on les avait disposés "artistiquement" dans des boites à fromage fondu genre "Vache qui rit" bon marché et dessus on avait coulé du plâtre ; notre chef d'oeuvre, appelé pompeusement presse-papiers a été démoulé après séchage de 3 - 4 jours Est-ce comme cela qu'ils ont fait pour l'église de Capdenac ? ça y ressemble si fort
(photo à venir !)
Par contre, j'apprécie les vitraux du choeur : des rails, des trains, l'homme présent appelé à être Dieu... (là aussi photo à venir)
et dans ce choeur, le choeur féminin Philomèle se produit avec deux autres chorales... nous sommes attendues et... je n'ai pas de voix ou si peu... échauffement de la voix... pastilels pour la voix en tout genre... c'est à nous, je confie l'apapreil photo au mari de Margaret... je ne lui ai pas expliqué où était le zoom et encore une photo pas terrible...
C'est à nous, nous traversons la nef en chantant "veni Emmanueli" ; ça impressionne le public, mais moi aussi, pour un peu, pour un tout petit peu, je me vois carmélite en procession dans un cloitre... et nous interprêtons le cycle Dancing Day des Chrismas Carol, ces chants traditionnels anglais qui étaient chantés de maison en maison avant que l'Armée du salut prenne sienne cette tradition.
L'harmonisation de John Rutter est superbe
Les nombreux Anglais présents sont impressionnés, ils retrouvent leur enfance et nous félicitent de la beauté des chants et de la ... prononciation !!! Malgré ma laryngite qui s'aggrave (of course), ce soir, je chante divinement et suis personnellement félicitée : ça fait du bien à mon ego... mais je ne peux plus répondre on m'a coupé le son...
mon inquiétude : pourrais-je conter demain à Livernon ?