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2016-01-14

"souvent femme varie..." et je varie...



« Souvent femme varie
Bien fol est qui s’y fie »


L’expression sonne un peu comme un proverbe. Elle aurait été gravée par François Ier sur le bord de sa fenêtre au château de Chambord. Il est vrai que la pierre du château de Chambord est si tendre qu’il est facile d’y graver quelque chose : un graffiti, un cœur avec des initiales, avec ou sans flèche, une date… véritable fléau…
François Ier avait la réputation d’être un chaud lapin. Il n'était pas spécialement beau, mais il portait beau et puis il était roi... Dépité par le changement brusque d’une de ses maîtresses, il confia son désarroi à la pierre et grava cette phrase que Victor Hugo même cite dans « Marie Tudor » : […]tenez, le cœur de la femme est une énigme dont le roi François Ier a écrit le mot sur les vitraux de Chambord : Souvent femme varie. Bien fol est qui s’y fie.

 Que faut-il voir dans cette phrase ? Deux affirmations : la femme varie facilement… peut-être, mais l’homme ne devrait pas s’y fier aussi facilement… peut-être.
 

Il m’arrive de varier en fonction de mes envies, du moment, du temps…


Ainsi, ce matin, j’avais décidé de descendre à Lyon en train. À mon lever, surprise, il neige. Je ressens déjà l’humidité froide, le risque de chute et je décide, puisque personne ne m’y attend de rester au chaud.

Le temps aussi varie sans prévenir : il ne devait pas neiger. Suis-je folle d'y avoir cru ?


Souvent femme varie… une expression reprise par le cinéaste Van Dicke comme titre d’un film dans les années 30 avec Joan Crawford, le beau Clark Gabble, Robert Montgomerry une histoire d’amour style "entre les deux mon cœur balance..."



C’est aussi le titre d’un court roman d’Agnès Fontaine en 2013 : petite romance aux accents très féminins

Souvent femme varie, mais on aurait envie d’ajouter : mais il n’y a que les imbéciles qui ne changent pas d’avis et donc si l’on reconnaît qu’un homme ne varie pas, est-ce que ça fait de lui un imbécile ?

 

Souvent femme varie… en fonction…de tant de choses… étudie-t’on les variations de fonction des femmes comme les variations d'une fonction affine ?


Mais je me fie et apprécie les  Variations Golberg de Bach, surtout si c’est Glenn Gould qui les joue


ou les Variations sur « Ah ! vous dirais-je Maman » de Mozart





D’ailleurs, le temps a encore varié comme pour me narguer : il fait soleil à présent et je ne me sens pas folle de le suivre dehors…

1 commentaire:

Anonyme a dit…

Vive le Roi.