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2016-01-07

divagation de rêve de l'eau au lapinou


Il est parfois des rêves un peu idiots, qui permettent de rire, d’être surpris et même de réfléchir.
Ainsi, ce matin, j’étais encore dans mon rêve quand le réveil a sonné et j’ai bien ri.



Je me trouvais dans un centre de vacances, moi qui adore le côté Gentil Organisateur - allez tout le monde ensemble !… avec la jeune fille avec qui j’ai voyagé dans le cadre de Bla-bla-car de Remiremont dans les Vosges à Belleville dans le Rhône.



                                               (image web des Bronzés)
C’était une fin d’après-midi et les G.O. avaient organisé un jeu avec plusieurs épreuves par équipe de 2 personnes.
Le premier jeu s’appelait l’eau primordiale. Au coup de sifflet, les équipes devaient chercher et ramener de l’eau primordiale. Tout le monde ou presque a foncé à l’entrée du camp de vacances avec un verre ou un bol à la main pour écoper la grande flaque qui stagnait toujours. Le plus rapide à ramener de l’eau sale a été nommé vainqueur de cette épreuve.



 Je n’étais pas d’accord d’accepter cette eau croupie comme eau primordiale et je me suis rapprochée de l’animatrice principale, qui n’était autre que Marie, premier agent de développement de la communauté de communes de Vagney (!)… Je lui dis mon désaccord. L’eau primordiale n’est-elle pas le liquide séminal, éventuellement le sperme de Dieu ? 

Alors peut-être qu’il eut été judicieux que les hommes du camp offrent leur propre liquide… 
Mais il était possible aussi de dire que l’eau du robinet, de la piscine ou d’ailleurs était tout aussi primordiale, puisque l’eau existe depuis le début de notre planète. Elle s’est juste transformée au fil du temps… L’animatrice, un peu gênée de son ignorance, m’expliqua qu’il n’était pas question de faire du camp de vacances un grand lupanar, (ah ? bon !)  mais comme elle avait des lots supplémentaires pour les vainqueurs, elle m’en donnerait un.

Pour le jeu suivant, il fallait huit volontaires, qui seraient des lapins ou plutôt des lapinous. 

Ils étaient bien plus que huit à se présenter… Alignés les uns à côté des autres, on les recouvrit collectivement d’un filet, qui devint (comment ?) des barrières basses. 

 Au coup de sifflet, le premier qui arrivait à sortir de l’espace sans être vu par le gardien gagnerait le trophée. Coup de sifflet : immédiatement, ma sœur Odile, à cheval sur les règles, fit suspendre le jeu et demanda à ce que les barrières soient relevées un peu, car il n’y avait aucun intérêt à jouer avec les filets à 10 cm de hauteur. Elle avait bien raison… Donc les filets furent relevés, nouveau coup de sifflet et les lapinous se mirent à s’agiter sur place et à entrer et sortir de l’espace sans que le gardien, mou du bulbe (c’est l’expression que j’ai apprise il y a peu…) et sans doute mou du reste aussi intervienne. Ce gardien aurait-il plus de problèmes de vue que moi ?

C’est à ce moment-là que le réveil a sonné et je n’ai pas su la suite…

Ce qu’il y a de sûr, c’est qu’une analogie s’est présentée immédiatement à moi : les gardiens des troupeaux d’hommes, soi-disant sages et avertis, sont-ils si mous du bulbe pour ne pas voir la transformation de certains lapins, avides de jeux vidéo, de mal, de barbarie, nourris à la petite délinquance se transformer en monstre ??? Je laisse à chacun le soin de voir dans cette histoire ce qu’il veut…


.Quant aux lapinous, j’ai une tendresse particulière pour l’histoire ci-dessous :






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