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2016-03-09

Saint-Jean de Dieu ou Jeanne de Mère ?


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Hier, c’était le 8 mars et comme tout le monde le sait, c’était la journée des femmes et pourtant, sur le panneau lumineux de Villefranche, en allant justement chanter avec l’Atelier des femmes, j’ai vu que c’était la fête de

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Franchement, en ce jour, ils auraient pu trouver mieux et pourquoi pas Sainte Jeanne de Mère ?

Mais qui était donc ce saint Jean de Dieu ? Un jeune homme portugais très curieux du début du XVIe siècle qui quitte sans prévenir sa famille pour tenter l’aventure, mais pas pour faire le djihad apparemment. Pour survivre il mendie et trouve des petits boulots : berger, mercenaire pour combattre les Français, voleur sans grande compétence…

Quand il apprend que ses parents sont morts de chagrin, il décide de se racheter. Il passe Gibraltar et en Afrique vend des livres pieux pour subsister et là, miracle : Jésus lui-même se présente à lui sous la forme d’un enfant et lui offre une grenade dans laquelle est plantée une croix, en lui disant : « Grenade sera ta croix ».
 
Que faire ? Se rendre à Grenade forcément ! À la suite d’un prêche de Jean d’Avila, il est pris de telle folie qu’il atterrit dans un asile. Faut dire que ce n’est pas tous les jours que l’on rencontre quelqu’un qui crie, qui s’arrachent les cheveux, qui se frappe le corps, qui se roule dans la boue… mais Jean d’Avila le fait sortir…
Il se met à vendre du bois qu’il façonne lui-même dans la forêt. Avec l’argent gagné, il crée une maison pour les malades et les pauvres qu’il rencontre. 

Il n’hésite pas non plus à s’occuper même des morts :
devant un cadavre sans sépulture, il demande à un homme riche de lui donner de quoi l’enterrer dignement. Refus du riche… et voilà notre Jean, qui place le cadavre sur son dos et le dépose devant la porte du riche. Ce dernier a si peur qu’il donne bien vite son argent… 

Comme les pauvres et les malades sont légions en ce temps-là, il embauche et c’est ainsi qu’il créa l’ordre des Frères de la charité de Saint-Jean de Dieu… prémices de l’Assistance Publique.
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Est-ce que, par sa folie initiale, Saint-Jean de Dieu n’est pas responsable de certains dictons comme

 Au mois de mars, vent fou ou pluie, que chacun veille bien sur lui.

 En mars qui n'a pas de souliers va nu-pieds, et qui les a, les porte encore au-delà.

 Mars est fou 

Fou comme la lune de mars

et les femmes dans tout ça ? l'égalité n'est pas encore là !

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