2015
...
2 + 0 +
1 + 5 = 8Lumière qui se ré- Verb’ère (air ?), se reflète à l’infini…
2015…
Nombre minimum de baies de gui (euh ! je n’ai pas vraiment compté…)
Sur les Rameaux d’Or qui se réfléchissent dans la Saône,
Signe de vitalité au creux du sommeil hivernal
2015…
« O Ghel an Heu » = que le blé germe ! en langue celte
Expression déviée par les années en « Au gui l’an neuf ! »
Vivons une année pleine de lumière, de vitalité, d’énergie !
Etrange, ce gui
Chargé de symboles depuis
la nuit des temps dans le monde entier et pas seulement pour les Celtes et
leurs druides qui le cueillaient avec grande cérémonie.
Uniforme, ce gui
Habillé de vert doré, couleur
qui lui est propre et qu’il garde toute l’année.Etranger au rythme des saisons, ce gui
Le temps semble ne pas l’atteindre et toute l’année, sauf fleurs et fruits, il garde la même robe. Pourtant une à une, ses feuilles tombent tous les deux ans, si lentement qu’on ne le voit pas.
A contre-rythme, ce gui
Dans notre hémisphère nord,
il fleurit en février bien avant tous
les autres arbres et ses fruits arrivent à maturité au moment du solstice d’hiver.
C’est pourquoi on dit qu’il apporte la lumière au creux de l’hiver. Oui, mais au
même moment, il fleurit et fructifie dans l’hémisphère sud et c’est l’été ! Tous unis par la même mémoire ancestrale ? Mais où est né le premier rameau de gui au sud en été ou au nord en hiver ?
Parasite, ce gui
Oui et non :
- oui,
car : un coup de suçoir et hop ! il traverse l’écorce, et encore un
autre et hop ! il aspire la sève de l’arbre et à lui, les nutriments pour se développer.
- Non,
car faut pas exagérer, c’est lui qui travaille à la photosynthèse de sa propre chlorophylle.
En plus, si l’arbre est agressé, trompettes sonnées, Sieur Gui lui envoie des
sèves nutritives protectrices. Sensible et pas fou ce gui, il ne peut accepter la mort de cet être-arbre
qui entrainerait automatiquement la sienne.
Vertueux, ce gui
Il est celui qui guérit
tout : l’épilepsie, les empoisonnements, hypertension artérielle, troubles
de la digestion, coqueluche… puisqu’on vous dit : TOUT. Eloignés les mauvais esprits !
Purifiées les âmes ! Neutralisés les poisons ! Même qu’aujourd’hui, on
l’emploie pour inhiber certaines tumeurs cancéreuses par sa viscine et que des
recherches récentes vantent ses propriétés sur le système immunitaire. A
utiliser cependant avec précaution !
Fécondateur, ce gui
Oui, oui, fécondateur
universel des animaux (et les femmes en sont !) ! La consistance visqueuse et blanchâtre de la
pulpe de ces fruits rappelle le sperme, mais pas n’importe lequel : la
puissante semence de Dieu, puisqu’il ne touche jamais la terre, elle est pure
et d’essence divine !On dit aussi que des druides faisaient macérer les fruits et en extrayaient une liqueur spiritueuse… Ah ! Boisson divine et initiatique ! Soma celtique ! N’est-ce pas là la vénérable adoration du gui : six mille ans d’histoire et de traditions indo-européennes.
Mais surtout symbolique, ce gui
Et vous saurez tout ou
presque très prochainement, si vous le voulez bien !
1 commentaire:
Très bel article et instructif surtout !
Josy la provençale
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