"Il vaut mieux faire la fête avec les vivants qu'avec les morts"... réflexion d'Alain en m'entendant refuser l'offre de Brigitte C. de venir pour son 50ème anniversaire "trop cher, trop loin..." ; les événements tragiques de l'été lui donnent raison ; aussi j'ai décidé : je vais dans les Vosges...
Figeac-Paris : le trajet va vite passé,c ar je ne suis pas seule, Dominique D. est avec moi. Avec un 1/4 h d'avance, nous sommes à la gare... "et si je réservais maintenant mon taxi à l'arrivée ?" Bonne idée, sauf que le train a dû attendre près de 10 mn et que Dominique est montée avec un nouveau billet (sans retour et sans taxi !)... vive l'informatique ! Pour une fois, pas d'attente à Martel, le train descendant nous a attendu...
Papotages, lecture, petits sommes... quoi déjà Paris ?
Paris, nous voilà !
Je pense à tous les Lotois qui, un jour, sont montés à Paris chercher du travail ; ils ne disaient pas : "je monte à Paris", mais "je monte à Auzterlitz"
Direction gare de l'Est, me débarasser de ma valise, prendre le métro ligne 4, descendre à Saint-Michel et humer Paris... il fait bon, soleil, pas trop chaud, un peu de vent...
...et flâner le long des rues, près des bouquinistes des bords de Seine, sur le parvis de Notre-Dame, puis place de l'Hotel de Ville...
... et grignoter une crêpe et boire un café, place Igor-Stravinski, près de la la fontaine mécanique de Niki de Saint Phalle et Jean Tinguely. Tristesse,.. : une bonne partie des sculptures n'est plus en mouvement, ni ne culbute, ni ne bascule en crachant de l'eau... Pauvre oiseau de feu, qui semble se mourir !
c'était une image... d'avant... la décadence... tout se meurt, même les sculptures et l'oisaeu de feu se pétrifie à jamais... sauf si quelqu'un... une nymphe ? une ondine ? une sirène ?... le sort de sa torpeur...
«Au plus fort de l'orage, il y a toujours un oiseau pour nous rassurer
C'est l'oiseau inconnu. Il chante avant de s'envoler ».
René Char
... puis remonter vers la gare de l'est par le boulevard Sébastopol, puis de Strasbourg...
... station Chateau d'eau : à chaque sortie, un groupe de Noirs accoste toute femme noire qui sort du métro et bruyamment l'invite à entrer dans une de ces boutiques pour se faire poser des mêches, tresser les cheveux, ou recevoir des soins de manucure... c'est impressionnant... ils sont uen bonne douzaine à défendre bec et ongles la cliente potentielle... les Blanches n'ont droit pendant ce temps à aucun regard... un tout petit coin d'Afrique sur les trottoirs parisiens...
... et départ vers l'Est... dans moins de 3 h : Remiremont où m'attend Gaëtan... puis Vagney où je suis invitée à souper "chez moi"... mais je dors chez Edwige : c'est plus simple !
2009-08-27
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