2009-08-27
jeudi 27 aout
Figeac-Paris : le trajet va vite passé,c ar je ne suis pas seule, Dominique D. est avec moi. Avec un 1/4 h d'avance, nous sommes à la gare... "et si je réservais maintenant mon taxi à l'arrivée ?" Bonne idée, sauf que le train a dû attendre près de 10 mn et que Dominique est montée avec un nouveau billet (sans retour et sans taxi !)... vive l'informatique ! Pour une fois, pas d'attente à Martel, le train descendant nous a attendu...
Papotages, lecture, petits sommes... quoi déjà Paris ?
Paris, nous voilà !
Je pense à tous les Lotois qui, un jour, sont montés à Paris chercher du travail ; ils ne disaient pas : "je monte à Paris", mais "je monte à Auzterlitz"
Direction gare de l'Est, me débarasser de ma valise, prendre le métro ligne 4, descendre à Saint-Michel et humer Paris... il fait bon, soleil, pas trop chaud, un peu de vent...
...et flâner le long des rues, près des bouquinistes des bords de Seine, sur le parvis de Notre-Dame, puis place de l'Hotel de Ville...
... et grignoter une crêpe et boire un café, place Igor-Stravinski, près de la la fontaine mécanique de Niki de Saint Phalle et Jean Tinguely. Tristesse,.. : une bonne partie des sculptures n'est plus en mouvement, ni ne culbute, ni ne bascule en crachant de l'eau... Pauvre oiseau de feu, qui semble se mourir !
c'était une image... d'avant... la décadence... tout se meurt, même les sculptures et l'oisaeu de feu se pétrifie à jamais... sauf si quelqu'un... une nymphe ? une ondine ? une sirène ?... le sort de sa torpeur...
«Au plus fort de l'orage, il y a toujours un oiseau pour nous rassurer
C'est l'oiseau inconnu. Il chante avant de s'envoler ».
René Char
... puis remonter vers la gare de l'est par le boulevard Sébastopol, puis de Strasbourg...
... station Chateau d'eau : à chaque sortie, un groupe de Noirs accoste toute femme noire qui sort du métro et bruyamment l'invite à entrer dans une de ces boutiques pour se faire poser des mêches, tresser les cheveux, ou recevoir des soins de manucure... c'est impressionnant... ils sont uen bonne douzaine à défendre bec et ongles la cliente potentielle... les Blanches n'ont droit pendant ce temps à aucun regard... un tout petit coin d'Afrique sur les trottoirs parisiens...
... et départ vers l'Est... dans moins de 3 h : Remiremont où m'attend Gaëtan... puis Vagney où je suis invitée à souper "chez moi"... mais je dors chez Edwige : c'est plus simple !
2009-08-17
lundi 17 août
2009-08-16
dimanche 16 août
Finalement, Kamchàtka n’est que le miroir de notre société et celui de nos comportements face à l’Autre, l’Etranger, le Différent.
Kamchatka = Catalogne
un conseil : faites le détour par leur site...
samedi 15 août
toile de Guido Reni ( internet)
- une journée de plus dans ma vie, dans la vie de tous les hommes sur terre- une journée accompagnée d'amis, de copains, un café au Champo, un rosé chez Marieke, un dernier verre au Cinq
- le marché ? redoutable en nombre de touristes... difficile de se déplacer... un passage par "la boutique éphémère" : boutique louée pour deux mois par une jeune fille artiste qui fait des bijoux en pâte Fimo très originaux et présente des meubles en carton, des petits chaussons pour bébé aux couleurs acidulées... et au milieu des touristes, quelques Figeacois...
- le 15 août : journée redoutée ? c'est une vieille légende de Figeac : on raconte que le 15 août 755, le pape Etienne II est venu bénir l'Eglise et il vit Jésus, lui-même escorté par des anges, venir consacrer le monastère. Tremblez et repentez-vous, gens de Figeac ! et depuis, sauf exception - nécessaire pour confirmer la règle - la puissance du ciel se manifeste tous les 15 août sous forme de gros orages... Je l'ai appris hier au café d'un pilier de bar... et lui, avait peur par anticipation... sans doute, pour cela qu'il buvait ?
Ouf ! Cette année a été une année d'exception sans orage : normal, j'étais là ! (prétentieuse, va !). A noter que c'était le deuxième miracle, le premier ? toujours selon la légende, Pépin le Bref lui même se promenait en terre midi-pyrénéenne pour une fois de plus jouer à la guerre, quand un vol de colombes dessina dans le ciel une croix... impressionné, il s'exclama : "Fiat là" ou qu'il soit fait là un monastère et l'on fonda un monastère avec une ville autour... d'où le blason de la ville une croix blanche sur un ciel d'azur...
- jouer "le Messie" de Haendel un 15 août c'est un drôle de choix pour le Festival de musique "autour des cordes"... l'Eglise ne préconise t-elle pas pour ce joue des "Magnificat", des "Ave Maria", des "Salva Mater"... nous étions nombreux dans cette Eglise Saint Sauveur trop haute et trop étroite où les sons se perdent... un orchestre agréable, un choeur pas assez solide, un soliste soprano jeune et superbe, un ténor soliste également jeune , un baryton, bof,!, quelques fausses notes ou plutôt malheureuses, beaucoup de notes heureuses, mais du travail , du plaisir pour les musiciens et chanteurs, un effort de communication du texte avec un vidéoprojecteur sur un écran que tout le monde ne voyait pas, un verre de sirop frais offert à l'entracte... soirée sympathique, surtout quand on la finit entre amis à la terrasse d'un café place Champollion :
A propos d'Alleluia, un jour, dans la cour de l'école maternelle, où nous attendions nos petits, je croisai une amie enceinte du 6ème et je lui dis :
- Maïthé ! tu es encore enceinte
- oui, Alleluia , Dieu me confie ce nouvel enfant
C'est beau la Foi....
2009-08-14
vendredi 14 août
J'ai beaucoup aimé, ri, apprécié cette comédie burlesque française de Bruno Podalydès.
Lucie arrive à son bureau et découvre, accrochée sous une fenêtre de l'immeuble d'en face, une banderole noire avec écrit : "HOMME SEUL".Est-ce un gag, un cri du coeur, un appel au secours ? voir la suite sur Allociné
et puis cette chanson de Brassens, qu'il vous en souvienne :
Les amoureux qui s'bécott'nt sur les bancs publics
Bancs publics, bancs publics
En s'fouttant pas mal du regard oblique
Des passants honnêtes
Les amoureux qui s'bécott'nt sur les bancs publics
Bancs publics, bancs publics
En s'disant des "Je t'aime" pathétiques
Ont des p'tit's gueul' bien sympatiques
comme est sympathique : ce film !
2009-08-13
jeudi 13 août
2009 : JUSTICE DE THEATRE
Un laboureur vient de perdre sa très jeune et douce femme. Il tutoie La Mort pour lui exprimer son dégoût et sa haine. La Mort n'est pas à ses yeux une créature de Dieu. Fera-t-il son deuil à force d'arguments ?) Emotions et sincérité d'un texte du début du XV° de Johannez Van Saaz ...
pensées pour ceux qui sont partis trop tôt cet été...
pensée aussi aux lamentations de Job...
Deuxième texte plein d'humour, mais aussi pathétique lu par son auteur(e) : Nathalie Fillion : thème à la fois sur la justice et l'illétrisme à la bibliothèque de St Pierre :
Anna B est jugée pour dégradation de façades publiques. Sculpteuse, elle arrache les A des bâtiments administratifs. "sur les frontons des mairies, seule la liberté est intacte" Drôle et enjoué, c'est la découverte d'un jeu magnifique…
pensées pour les analphabètes rencontrés dans mon travail, de leur désarroi, de leur impression d'être rejetés, isolés... L'un me disait qu'il se sentait coupable de ne pas savoir lire et écrire...
troisème texte dans la salle d'audience du tribunal de Figeac, lieu impressionnant :
Patchwork des jugements au théâtre
sculpture en cause "oiseau" de Brancusi en bronze, mais était-ce vraiment un oiseau ?
Le procès qui fait date dans la définition légale de l'Art contemporain. Brancusi vendit un oiseau à un collectionneur américain. Les douanes américaines taxèrent l'œuvre comme produit manufacturé. Le procès démonte l'accusation et démontre le bien fondé de l'émotion provoquée l'œuvre d'art… Où la bêtise institutionnelle s'acharne parfois en une drôle de complication. Les personnages sont pleins de drôleries et d'humour…
pensées à toutes les victimes de la justice...
2009-08-12
mercredi 12 aout
Bon appétit !
2009-08-11
mardi 11 août
et accompagné par un petit choeur pour le refrain, il lance le chant du Toréador de Carmen de Georges Bizet pour le plaisir de tous et quand il invite le pulic à chanter avec eux le refrain, alors un sentiment d'appartenance, une sensation d'unité, un frisson de plaisir parcourt les spectateurs et même que ce chant est juste.... alors chacun peut rentrer chez lui en chantonnant
2009-08-10
lundi 10 août
Visite passionnante... et j'ai pris le chemin du retour, mais erreur grossière : plus un seul nuage, pas assez d'eau et donc 15 mn de plus qu'à l'aller... et crevée pour la soirée...
2009-08-09
dimanche 8 août
Naturellement, ce matin, il pleut, mais il ne fait pas froid et l'eau doit rester à la température, non ? oui, mais... pas de mais.... s'il pleut ? tu ne seras pas plus mouillée ; s'il fait froid ? la température te paraitra plus chaude ; si elle est fermée pour cause de pluie ? téléphone et tu verras et après pas d'excuse et souviens-toi du poème d'Alba Maria de Cespedes, au moins du début et ne viens pas de plaindre...
et comme ce poème, je l'aime beaucoup et qu' il m'accompagne depuis... oui, oui...1968 dans Chansons des filles de Mai, je le partage avec vous :
J'aimerais être une de ces filles blondes, minces,
avec des jambes très longues,
des yeux bleus très fardés,
et avoir de ces robes en mousseline, en soie bariolée,
qui sont allongées dans les vitrines.
J'aimerais aller dîner dans les grands restaurants,
avec un gars au petit visage pervers — très dans le vent —
dans une de ces voitures de sport qu'on voit dans les magazines.
Et voilà que je suis une fille plutôt boulotte — comme on dit
( taille 46),
avec des yeux châtains, des cheveux châtains — le châtain de tout le monde —,
qui porte un vieux chandail, un vieux pantalon,
et qu'on vient chercher sans façon,
pour aller rejoindre les copains rue Soufflot.
donc piscine entre deux averses, c'est très agréable : trois quidams dans le bassin ; ce qui me permet de prendre mes palmes sans gêne...
Mes amis, comme prévu, arrivent à 12 h 30 ; ils sont bien plus âgés que moi et nagent bien mieux... Jean - Claude, ok... normal pour un gars ; il aligne les longueurs sans effort ; mais Claudine ? elle avoue : l'an dernier, elle a pris des leçons auprès de Thierry et Philippe, les moniteurs attitrés de la piscine, pour savoir nager une fois comme il faut dans sa vie.... et voyant ses progrès et sa juste technique, Jean-Claude en a fait de même... pas mal !
Discussion, négociation, il faut battre le fer quand il est chaud , donc rendez-vous demain 11 h pour une évaluation... sur ce, la pluie s'est invitée avec force et vigueur... la nature est contente...
2009-08-08
samedi 8 août
"ah ! mon beau château, ma tante Tirelire lire lire la la " non, ma tante ne s'appelait pas Dominique, pourtant elle était aussi religieuse, mais n'avait pas la voix de la fameuse
et ses chansons si naïves "Dominique nique nique la la la"... un film vient de sortir sur ce personnage particulier, je ne l'ai pas envore vu... ça viendra...
2009-08-07
vendredi 7 août 2009
J'ai une enveloppe avec mes trésors (et des photos qui leur correspondent) datés... comme j'ai choisi le mode chronologique, est-ce que je glisse mes réflexions, mes découvertes dans l'ordre chrono et j'oblige mes lecteurs à faire des retours et s'y perdre ou je reste à la date du jour ?
Toute interrogation mérite un temps de réflexion... et un petit café ! George, please, one for me !
Avez-vous noté que, grâce au café Nespresso, mon anglais progresse... il faut dire que George is so cracking ! besoin d'avis comme dans "qui veut gagner des millions ?", oui, Jean-pierre, je prends l'avis d'amis et je dis : "je publie" pour avoir leur réponse...
et un café plus tard... celui de Georges !
Merci à Sophie et Dorothée pour leur réponse très sympathique tic-tic-tac et donc un cours de jonglage de dates va être nécessaire à certains...
Mais avant tout, la date du 7 août est agrémentée sur les calendriers grégoriens français de "Saint Gaëtan"... Gaëtan, mon fils... ce prénom, j'y tenais à cause d'un autre Gaëtan... Gaëtan de Courrèges... Quand j'avais 18 ans, j'ai fait un stage de chant liturgique près de Montpellier, stage animé par le groupe Crèche :
Gaëtan de Courrèges, Jo Akepsimas, Mannick, Jean Humenry, Bernard Haillant et... Louis Duret (pour ceux qui ont la chance de le connaitre...) et sans doute d'autres...
Et il y avait les yeux de Gaëtan de Courrèges à jamais gravés en moi... un regard si tendre... c'était clair : mon fils s'appellera Gaëtan pour la tendresse... En 1981, quand Philippe est arrivé, son père n'était pas d'accord pour ce prénom ; l'est-il pour Philippe ? juste un peu plus... 5 ans après, il était d'accord et Gaëtan est venu... je dois reconnaitre que son regard n'est pas aussi tendre que celui de Gaëtan de Courrèges, mais chut ! ne lui dites-pas, ça lui porterait peine...
Un jour, je racontais cela à une amie et elle m'a dit : Gaëtan, la tendresse ? je ne crois pas... Gaêtan, ça vient de Gaëtano et dans les films de Fellini, Visconti et autres réalisateurs, les Gaëtano sont de "petites frappes", des durs, oui, mais... quand le rôle est assuré par Marcello Mastroianni, que du plaisir !
mon Gaêtan à moi n'est pas un dur, quoique ... ce n'est pas un grand tendre, quoique...
il est mon fils et je l'aime
sur fond musical : une rediffusion du festival "jazz in Marciac" ; merci à Guy de me l'avoir signalée, puis Catherine Ribeiro "vivre libre" avec une façon attachante de chanter : "non, je ne regrette rien" et... moi non plus
2009-08-06
jeudi 6 aout 2009
144 : quel nombre symbolique !
et comme j'ai fait quelques petites recherches, je vous en livre quelques éléments:
- 144 exprimerait l'achèvement d'un tout et le passage à une unité suivante : pour l'unité suivante, je m'inscris.
- 144 heures = 6*24, 6 jours et Dieu créa le monde : on est loin de la semaine de 35 h !
- 144 : c'est le nombre de coudées que mesure le rempart de la Jérusalem céleste., je n'ai pas mesuré, mais c'est écrit dans la Bible : (Ap 21,17) ; alors je le prends comme juste
- 144 : restons avec les Pères de l'Église qui affirment que dans ce nombre, la centaine exprime l'Unité du monde divin - l'Unité de Dieu - le 4 de la dizaine, la stabilité du monde angélique, le 4 de l'Unité, la stabilité éternelle de la Ville Sainte, dont la forme est précisément un cube... cubes ? jeu de cubes ? souvenez-vous de ces beaux jeux de cubes avec des images qu'il fallait assembler... images de contes : celui qui me vient en premier : le Petit Chaperon Rouge sur lequel les yeux du loup semblaient briller ; la deuxième ? Cendrillon avec son beau Prince Charmant et son carrosse (comment voulez-vous après que les fillettes ne rêvent pas à leur futur Prince... Charmant, ça va de soi !) Prince parmi les 144 000 élus ?
- 144 : unité de mesure... : dans des temps bibliques, les unités de mesure étaient : 1 canne = 6 coudées = 12 empans = 36 palmes = 144 doigts = 3.15 mètres.
- 144 : comme certains n'ont pas grand chose à faire, ils ont calculé qu'en prenant la table de correspondance suivante :
A= 1 B=2 C=3... Z=26
on a :
"le Verbe fait chair" = 144 ... d'habitude, c'est :" le verbe s'est fait chair"... pas à ça près !
"à la genèse de l'homme" = 144 ... la genèse de l'homme et la femme ???? pfff !
"coeurs unis" = 144 ... je vous vois venir... non, il n'est pas fait référence aux amoureux, mais aux coeurs unis de Marie et Jésus, quoique....
mais dans la table inverse : A=26 Z= 1,
"loi divine" = 144 ... qu'ils sont censés étudier, les deux joueurs ! quoique...
- 144 : je pourrais aussi vous parler du carré symbolique du Mahjong et ses 144 tuiles,
de la contenance symbolique du coffre de la Mazda MX-5 qui ne vous permettra pas de partir en vacances avec toute la famille, le chien et la grand-mère...
d'une information de ce jour sur El Watan (journal algérien) : 4 femmes seulement sont membres du conseil de la Nation sur 144 membres,
du manifeste des 144 : ABROGEONS LA LOI QUI CRIMINALISE L’ENTRAIDE
[144 personnalités dans tous les domaines (Yolande Moreau, Raymond Aubrac, Cavanna, Boris Cyrulnik, Edgar Morin, Sege Portelli, René Petillon Ariane Mnouchkine, Isabelle Adjani, Robert Guediguian, Jacques Rancière voir la liste ci-dessous) signent un texte, où ils affirment avoir aidé des sans papiers ou être prêts à le faire et demandent l’abrogation de l’article L622-1.]
du caviar de chez Le 144 restaurant parisien,
de l'avion supersonic TU -44 Tupolev qui s'est écrasé au Bourget
de la revue Romantisme n° 144 sortie le 22 juillet de cette année est dont le sujet principal est
l'éloquence de la pensée...
et là, d'un seul coup, ma pensée a bloqué... ma pensée est devenue muette ; il n'y a plus que cette fameuse petite voix, qui me souffle :
" hé ! pourquoi tu ne parles pas des 144 jours qui sont passés depuis ton dernier écrit ? pourquoi tu ne sors pas les trésors de ton enveloppe et que tu ne remontes pas un peu de ces 144 jours ?"
c'est entendu : je vais y revenir... pour le bien-être et l'éloquence de ma pensée