A la Prévert... et dans le désordre
- une naissance : Myrtille, aussi jolie que sa maman, venue comme un cadeau le jour de sa fête
- un mariage : Vanessa et Gaëtan, une très belle fête dans les Vosges
- un concert de Philomèle autour de l'amitié, la solidarité...
- des balades, seule, avec Joelle, Hélène et les autres...
- du Qi Gong, moments de paix, de ressourcement et même un stage
- des films
- des cafés
- des marchés
- des cafés au marché
- du sable et la mer à Palavas les flots avec Michèle, puis à Sète-Marseillan avec Joëlle
- des salades fraiches
- une balade contée à Saint-Cirq-Lapopie, mi-bateau, mi-marche
- des contes à Cardaillac pour la fête des jardins sur le thème « l’enfant au jardin » avec l’aide de fillettes : merci Clarisse et Marion
- des melons, des abricots, des fraises, mûrs à point
- de la pluie
- des livres comme s’il en pleuvait
- des copains
- une décision : quitter le Lot pour vivre dans un lieu plus accessible pour les enfants et surtout les petites-filles, le Beaujolais
- de la piscine, mais pas assez
- des salons du livre avec dédicace : belle expérience
- des km en voiture trop nombreux, d’où une vidange, des pleins de gasoil, des essuie-glaces neufs
- du soleil,
- de la lumière en moi, même s’il y a eu de gros nuages en mai et début juin
- du thé le matin
- des rencontres
- des découvertes de lieux insolites dans le Lot
- et tout ce que je passe… trois mois c’est long…
Là,
nous avons croisé un homme érudit qui fut notre guide improvisé, mais
passionnant. Comme il nous avait invités à venir au marché soit le mardi matin,
soit le samedi matin (impossible ! le samedi matin, c’est réservé à Figeac),
je m’y suis rendu hier matin avec l’espoir de le croiser à nouveau. Las !
sa maison était fermée…
De là, je me dois d’aller à Loubressac, un des « plus beaux
villages de France ». Village médiéval sur un promontoire qui domine la
vallée de la Dordogne et le superbe château de Castelnau-Loubressac. Je fais le
tour de ce lieu où fut tourné le film « quelques messieurs trop
tranquilles » de Georges Lautner en 1972. Maisons de pierres ocre, toits
relevés par des coyaux, château Renaissance privé…
Je découvre l’église Saint Jean Baptiste, reconstruite sur un premier
sanctuaire, dont il ne reste que deux lions qui gardent l’entrée, mais ils
semblent bien inoffensifs et l’usure du temps les a vérolés.
De belles
peintures murales et tout en haut du chœur au centre un petit vitrail avec un
delta lumineux « je suis la Lumière du monde », mais la lumière est
plus intense dehors qu’à l’intérieur… J’ai noté aussi le nom du bâtisseur de la
nouvelle église au XIVe, juste parce qu’il me plaisait : Adhémar d’Aigrefeuille.
Dans tout le village poussent des fleurs de toutes couleurs, des roses
trémières, des hortensias…
Sur mon livre, un paragraphe m’intrigue. J’entre à l’office du
tourisme pour demander où se trouve « la croix en pierre gravée de l’inscription :
à la mémoire d’Hélène Bombazy morte
martyre en 1844. Personne n’a conservé la mémoire de ce drame. » Il n’en
faut pas moins pour m’intriguer. La charmante personne de l’office m’indique
que cette croix est vers Padirac, qu’elle commémore l’histoire triste d’une
jeune fille qui a fait une mauvaise rencontre, qui a été violentée et assassinée.
Elle me conseille d’aller au gouffre de Padirac et de prendre le GR 642,
qu’après un quart d’heure de marche, même en nu-pieds, je la trouverais au
lieu-dit Croix d’Hélène.
J’arrive sur une route et une place avec un monument qui ressemble au
monument des déportés de Figeac : un bloc monolithique avec une
inscription :
Presque autant de caisses larguées que de déportés figeacois… aléa de
la guerre…
Je poursuis dans un chemin, un vrai qui me ravit et je retrouve des
sensations de mon Chemin. Qu’il fait bon !
On ne dirait pas le même ciel...
Je découvre des mesures de protection des ânes et des truffes... les ânes chieraient-ils des truffes auprès des chênes truffiers ?
Voilà plus d’une heure que je
marche, quand je croise un randonneur bien équipé d’eau (il me propose de m’en
prêter, mais je ne pourrais pas la rendre… lol !), de sac, de carte…
Il est déjà 18 h 30, quand j’arrive à un carrefour où deux GR 642
et un GRP se rejoignent. Il me faut choisir et comme je pense que j’ai
suffisamment marché, je prends le GR sur lequel je ne suis pas et qui me
ramènera au Gouffre et je pense encore trouver cette croix. En vain ! et
si ça se trouve, elle était à deux pas au carrefour des chemins… Il se fait
tard, trop tard… Je dois rencontrer un ami, qui doit me prêter un livre sur l’alchimie
des tarots lors du concert aux terrasses du Puy ce soir… je reviendrai…
De retour à la maison, je regarde sur Internet et là, une photo de
cette fameuse croix… ce qui n’empêche pas que j’y retourne…
donc à suivre...
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