La lune
Dans la nuit du 12 août, c’est la
lune, qui, une fois de plus, m’a réveillée à 2h30 matin. Je suis sortie sur le
balcon. Le ciel était fantastique et de tout petits nuages passaient devant la
lune, cette lune décrite comme énorme par certains à cause de sa proximité
exceptionnelle de la terre pour moi n’était pas si grosse que cela, mais
tellement lumineuse… Selon la photo que j’ai prise à ce moment-là, vous en
conviendrez une fois de plus que je suis une bien piètre photographe. Je
reconnais aussi que mon appareil est un peu léger, mais tellement pratique…
Un temps de cuisine :
13 août : fabrication de trois
sortes de petites verrines pour la soirée franco-anglaise, qui sera le terme de
notre groupe en fonction du départ programmé de Madeleine et Chas pour l’Angleterre
et de moi-même vers Beaujolais à l’automne. Pour les cuisinières, pour la
première fois j’ai utilisé du mascarpone dans mes préparations et c’est super…
au niveau de la consistance… Recettes à la demande…
Une superbe soirée
où, selon ma suggestion, chacun a amené un
texte, un poème, une chanson, en plus d’une participation matérielle. Avec mon
amie Christine, nous avons choisi de prendre comme thème l’amitié. J’ai donc
traduit un conte : « l’oiseau merveilleux »de
S de Boismont, « the wonderful bird »,
un texte que j’affectionne et Kate, femme de Jean-Claude, une nouvelle
connaissance, m’a aidée à relire.
Anne-Marie a invité les
Françaises à chanter avec elle « la petite fugue » de Maxime le
Forestier.
Madeleine a lu deux poèmes
tout en délicatesse comme elle, en anglais When
you are old W.B. Yeats, poète qu’elle affectionne particulièrement The Soldier
de Ruper Brooks.
John deux poèmes comparant
les Anglais et les Français, texte plein d’humour et de jeux de mots, notamment
à propos de rosbeef ! lus en anglais, puis en français, lui-même disant
préférer la subtilité de la version française et moi, que je comprends mieux….
Chas, en anglais, nous a lu
deux textes courts plein d’humour anglais ; heureusement qu’il nous en a
donné les explications…
Kathryn un très beau poème,
parlant des contrebandiers un peu particuliers, qui, le long des côtes déchiquetées
faisaient échouer les bateaux pour les piller et voler le bois pour se chauffer.
Au fur et à mesure que Kathryn lisait, Chas se souvenait de ce poème qu’il
avait appris à l’école... L’histoire de ces contrebandiers, je viens de la découvrir en lisant avec
délectation le livre drôle et cruel de Jean Teulié, « Fleur de tonnerre » sur l’histoire réelle du serial killer
féminin la plus cruelle de tous les temps. Kathryn est elle-même descendante d’un
de ces contrebandiers.
Christine, lors de la
soirée de la veille, avait travaillé la chanson de Céline Dion « si c’est un ami… », chanson que
nous avons essayé de chanter en français et en anglais. Son choix s’est porté
sur cette chanson pour cette phrase en autre :
L’amitié, c’est le
plus beau des pays
Frienship is the most beautiful country
Et moi, Elisa, en plus du
conte, j’ai sorti ma guitare qui dormait depuis des années pour pouvoir chanter
la chanson un peu triste de Bernard Haillant « pour l’oiseau »… J’ai
les doigts talés par le manque d’entraînement… une résolution : ne plus
laisser mes doigts à l’abandon et revisiter des chants pour remémorer les
textes et les tablatures.
De plus, ensemble, Christine et moi, nous avions amené « à la claire fontaine », que je pensais que tout Anglais apprenant le
français savait : eh non ! Mais avec le texte sous les yeux, ils se
sont mis au refrain ; ainsi que « il
faut que je m’en aille » pour évoquer nos départs.
Mais tout compte fait, l’unité a été réalisée avec « Frère Jacques » en canon…
Frère Jacques, une valeur
sûre !
Rendez-vous le 31 août où Madeleine et Chas inviteront plus de monde
pour vraiment leur départ à Figeac.
Alors que je rentrais guillerette, je lis mes messages et tristesse :
le mari d’Huguette est décédé. Juste pour un rappel : nous sommes tous
mortels, alors profitons de la vie.
♫… il est parti dans
le ciel bleu
Comme un oiseau enfin
libre et heureux…♫
(le facteur de
Georges Moustaki)
Un moment drôle :
Dans la salle d’attente de ma kiné préférée, un titre sur une revue
qui ne sert à rien, sinon ce numéro à me faire rire. Je ne nommerai pas le
titre de la revue que je n’ai pas regardé vraiment : je me suis précipitée
sur l’article
Françaises, mythe universel. Article
sous forme de vérités et contrevérités… Ouf ! Je sais maintenant en quoi je
participe à ce mythe universel. À lire dans les salles d’attente, les coiffeurs
etc
Un moment musical :
Le concert de restitution de la Master class de chant, lié au festival
de cordes dans la très belle église romane de Saint-Pierre Toirac. Se souvenir
que ce ne sont que des élèves, qui, souvent, arrivent avec Madame Trouille et
Monsieur stress collés à leur peau. Mais pourquoi se lancer à chanter des
morceaux que tout le monde connaît dans des versions parfaites comme « l’air de la reine de la nuit » ou « lascia ch’io panga ».
Mais ce moment a été sublimé par la dernière stagiaire : Kate, véritable
professionnelle qui a choisi trois morceaux peu connus, magnifiques et
tellement sentimentaux. Quelle sensibilité ! Quelle émotion ! J’espère
que j’aurai l’occasion de l’entendre encore...
.
Un concert de qualité :
Avec le chœur professionnel de jeunes Finlandais Cantomino : Palestrina,
Mozart, Bach, Sibelius, Grieg, mais aussi des compositeurs contemporains
Finlandais… un chœur parfait de jeunes gens qui font de la musique et du chant
depuis l’âge de trois ans : c’est une tradition chez eux… Mais rigueur
toute luthérienne… Belle tenue des filles avec des robes comme des dominos...
(photo à venir)