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2009-02-04

mercredi 4 février

Ce matin, Soleil est entré dans ma grande pièce... sa course me devient favorable...


ça fait deux jours que j'ai tourné ma table et que je vois le ciel en direct... c'est une petite chose, mais ça suffit pour que je puisse facilement me mettre au travail...
J'ai travaillé sur les Cartes Médecine des Amérindiens, leur signification et les rites dans certaines tribus...
La première carte que j'ai prise est l' Oiseau Colibri, symbole de la joie - amour, alors quand je suis partie marcher et que j'ai croisé ce coeur au-dessus de la porte d'une maison abandonnée, j'ai pensé à ceux qui ont construit ou fait construire cette maison pour héberger leur bonheur, leur amour et leur joie, qu'ils étaient sans doute prêts à partager...



Je suis partie en direction du plan d'eau avec l'intention de m'y arrêter... stimuler par deux retraités qui marchaient à 200 m devant moi, j'ai suivi et entrepris de gravir la colline...

Hm ! ça sentait le printemps... odeur chaude de la terre, des feuilles mortes, des pierres sèches des murets au soleil... noisetiers parés de chatons... branches de saule virant au vert-jaune

Et puis un premier papillon jaune a virevolté autour de moi, je voulais l'attraper dans ma boite à images, mais en vain... il avait très envie de jouer, faisait mine de se poser et... déjà s'envolait... puis un autre papillon l'a rejoint, puis un troisième, puis un quatrième et ils formaient une ronde... qui aurait dû s'imprimer sur cette photo du talus couvert de lierre...


ils ont écrit un chapitre intitulé : de la liberté des papillons...


Un peu plus loin, la première fleur des champs est également jaune... et la photo... floue, ratée...

je me reconnais et j'assume...

La couleur du printemps serait-elle le jaune : soleil, papillon, fleur...


et ce pin qui arbore fièrement ses nouvelles aiguilles vert tendre..

et puis le chant des oiseaux, plein d'énergie, de désir, de joie... comme l'Oiseau-colibri

En redescendant, après avoir fait une grande boucle (15 km), sur le plan d'eau, mon regard est amusé par les troncs échoués, vestiges de la dernière tempête, au bord de la chute d'eau près du barrage ; on dirait des crocodiles
et l'un d'eux est arc-bouté et semble imité le saut de la perche...





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