Le film enquête sur la mort de la pacifiste américaine Rachel Corrie, 22 ans, écrasée par un bulldozer israélien en mars 2003 alors qu'elle tentait d'empêcher la destruction de maisons palestiniennes au sein de l'Association .
A travers le destin tragique de Rachel, qui tenait un journal de voyage sous forme d'e-mails qu'elle envoyait à sa famille et à ses amis aux Etats-Unis, le film médite sur les thèmes de l'idéalisme, de l'engagement, de l'utopie politique.
La Palestine est ici réalité et métaphore, un tombeau pour une enfant d'aujourd'hui.... (AlloCiné)
Images du film récupérées sur Internet
L'histoire de Rachel face à un bulldozer rappelle les images inoubliables de ce jeune Chinois arrêtant une file de tanks simplement en se tenant droit devant le char de tête. La différence entre les deux? Dans le second cas les caméras tournaient! La tragédie de Rachel Corrie est de ne pas avoir bénéficié de couverture médiatique dans sa confrontation avec les bulldozers israéliens.
Pourtant, la non-violence a été éprouvée :
d'abord par Gandhi qui pratiquait en toutes circonstances la résistance passive face à la force mécanique de l'adversaire qu'il finira par mettre à genoux.
Que peut un individu ou un groupe d'individus face à la force brute ?
Beaucoup plus qu'on n'imagine, du moins dans nos pays démocratiques, les sans papiers grévistes de la faim l'ont parfaitement saisi et l'abbé Pierre bien avant eux; Charles de Gaulle également devenant seul à Londres la voix de la résistance après son fameux appel du 18 juin 1940.
Quand nous nous déclarons bien volontiers "citoyen du monde" , ne devons-nous pas nous poser la question de la défense de l'opprimé ? de l'égalité de tous ? de la liberté ?
Ce film de Simone Bitton, une pièce de théâtre "je m'appelle Rachel Corrie"d'après les écrits de Rachel Corrie, adaptés par Alan Rickman et Katharine Viner
Mise en scène Jasmina Douieb (lauréate du Prix Jacques Huisman
à voir, à entendre
une manière de faire vivre Rachel 23 ans
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