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2009-03-02

lundi 2 mars 2009

Quelque part en Picardie, le patron d'une entreprise de cintres vide son usine dans la nuit pour la délocaliser. Le lendemain, les ouvrières se réunissent et mettent le peu d'argent de leurs indemnités dans un projet commun : faire buter le patron par un professionnel.


Dire que ce film, malgré l'apparence, est loin d'être farfelu... car il part d'un fait réel : dans la régiond 'Angoulème, un patron a vraiment offert des vêtements de travail pour endormir les ouvrières avant de déménager toutes les amchines pendant un week-end... effectivement, ça peut suffir à donner des idées de meurtre...
Yolande Moreau porte aussi la souffrance de ceux qui ne savent pas lire et qui n'en sont pas moins intelligents que les autres, sinon plus...
Louise Michel : un symbole communard
Louise et Michel un couple improbable pour une même cause
dans ce film qu'il me faudra revoir tant il y a des petites trouvailles, d'expressions qui paraiisent anodines et pourtant... Par exemple, ce que je n'ai pas vu, mais lu ensuite dans Télérama
D'une sacrée sophistication, sous l'apparente loufoquerie, car il y a cette idée géniale d'inverser les genres. En fait, Yolande Moreau joue un homme, Jean-Pierre, obligé de se travestir pour cacher son passé d'ex-taulard. Et Bouli Lanners est Cathy, forcée de se masculiniser pour s'intégrer à notre monde de compétition permanente. C'est à peine évoqué, apparemment à peine utile au récit, mais ce gag en dit plus que de longs discours : la négation des identités comme stade ultime de l'aliénation moderne.
négation des identités, avoir un nom... reconnu par tous... c'est si important...
dans cette petite cabane au milieu de la nature où l'on a envie de chanter le bonheur se trame : déception, colère, souffrances, mais aussi espoir...









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