Membres

2010-02-02

jeudi 2 février 2010

Depuis que j'assure un remplacement de prof "sciences sanitaires et sociales", je rencontre Anne-Marie, une "Philomèle" un peu dans la lune, mais une lune joyeuse vers 16 h 30. Moi, je sors, un peu à ou carrément à la masse, après trois heures de travaux pratiques avec les 1ères et elle, toujours guillerette, vient au lycée (privée... Jeanne d'Arc, quand même !) imprimer une feuille des "réjouissances" pour les églises du Figeacois (en fait, je n'ai pas trop regardé !) et les fidèles (oui, oui, il y en a encore !) et nous nous rejoignons.
C'est ainsi que je lui dis :
"tout à l'heure, je vais au ciné voir "le père de mes enfants"
elle : le père de tes enfants ? il vient te voir de si loin ? (sous-entendu la Lorraine !)
moi : non, le film
rire... qu'il fait bon rire de nos mal-compréhensions !
eh non ! le père de mes enfants ne vient pas me voir... nous avons choisi de nous séparer et nos enfants sont autonomes maintenant et même si nous partageons ensemble le plus beau des trésors : nos beaux enfants, nous n'avons plus à être parent ensemble...

et donc je suis allée voir :



un beau film de Mia Hansen Love soutenu par l'AFCAE

le synopsis ? comme d 'habitude emprunté à Allo Ciné

Synopsis : Grégoire Canvel a tout pour lui. Une femme qu'il aime, trois enfants délicieuses, un métier qui le passionne. Il est producteur de films. Révéler les cinéastes, accompagner les films qui correspondent à son idée du cinéma, libre et proche de la vie, voilà justement sa raison de vivre, sa vocation. Grégoire y trouve sa plénitude, il y consacre presque tout son temps et son énergie. Hyperactif, il ne s'arrête jamais ou presque ... Avec sa prestance et son charisme exceptionnel, Grégoire force l'admiration. Il semble invincible. Pourtant... Un jour, il est obligé de voir la réalité en face. Alors surgit un mot : l'échec. Et une grande lassitude, qui va bientôt, secrètement, prendre la forme du désespoir.

et j'ai aimé... la première partie, ça sent bon la famille, la limpidité familiale, le bonheur, mais aussi j'ai ri... Grégoire, le père, est hyperspeed, pas de temps d'arrêt.... je n'ai pu m'empêcher de penser à moi , surnommée parfois madame Speed... ah que j'ai eu la chance de m'hyperactiver avant la diffusion des portables... je n'aurais pas pu suivre le rythme !

l'hyperactivité conduit à avancer, avancer sans regarder autour de soi, sans se protéger et toujours arrive la catastrophe : déprime jusqu'au suicide, cancer, infarctus.... fracture dans sa vie....

alors à mes lecteurs,et surtout mes lectrices : bouger, s'activer, s'engager, c'est bien, mais restez à l'écoute de votre entourage, de votre corps, de vous-même... bref !

n'oubliez pas de vous aimer ! et ne renoncez jamais à vous-même !

(salut, Monette au passage ! toi qui as tant renoncé à toi-même, et qui, avant de sombrer et nous laisser à jamais, m'a confié cette parole)

Aucun commentaire: