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2009-11-20

vendredi 20 novembre 2009

Identité... suite....

Cette nuit, sur le mur des mes rêves, mes noms se sont inscrits en gras et gros... Hier, sur mon billet, j'aurai dû parler de mon appartenance à deux familles...

- la famille JvL, celle de mon père, qui nous a toujours reprochés notre présence, donc nom de famille de notre géniteur que nous connaissons si peu...

- la famille ORIVEL, où je ne suis qu'une "pièce rapportée" ou comme disent les Canadiens (j'ai perdu l'expression à cette heure, mais elle reviendra... donc à suivre...)

Au lendemain de mon mariage, les gens s'adressaient à moi en m'interpellant :
Madame Orivel !
Et chaque fois, je me retournais sur celle que je pensais être derrière moi, puisqu'on me regardait et... personne... et, peu à peu, je me suis habituée, sauf à ce qu'on appelle :
Madame Christian !

la réaction était immédiate et vive :
et moi, Elisa(beth)

Dans ces deux noms, je ne me reconnais pas ; je me présente la plupart du temps avec mon prénom : Elisa tout simplement...

D'ailleurs, on me l'a fait remarquer ; je n'avais pas réalisé...
Ceci dit, officiellement, je garderai le nom Orivel, nom que porte mes enfants....




Hier soir, un film-débat à Figeac : "Lola Montes" de Max Ophuls

Le débat était animé par Guy Cavagnac, cinéaste et ancien président du festival de Gindou, un homme passionné de cinéma et d'une très grande culture cinématographique. j'aime rencontrer ces gens qui nous font vibrer...

le scénario :
Anoblie par le roi de Bavière, Lola Montès était l'une des courtisanes les plus en vue de son époque. Dans ce cirque de New Orleans, sa déchéance ne lui permet d'être qu'une artiste de second plan.

Film d'Ophuls qui a connu bien des déboires. Le choix de Martine Carol alias Caroline Chérie pour tous les coeurs n'a pas plu au public, la trouvant insipide dans ce rôle de femme désabusée. Ophuls s'est permis de faire d'importants come back et les spectateurs en 1955 n'ont pas apprécié, car ils n'y comprennaient rien. Le film a été vite retiré et ressorti trituré en 1968, découpé, remis dans l'ordre chronologique et perdait donc son sens...
C'était le temps du début du scope, du grand écran et les cinéastes ne savaient pas encore comment remplir l'écran ; Ophuls a eu une idée géniale inclure cette histoire dans un cirque. Chaque plan est une peinture à lui tout seul, tellement riche en formes et en couleurs qu'il faudrait une existence entière pour les percevoir toutes. On circule dans un monde unique, entre symbolisme et baroque, entre onirisme et réalisme acerbe, entre la peinture de Monet et les dessins de Duboult. Fourmillement, entrelac de personnages, principaux ou secondaires...

J'ai aimé... et ce soir, conférence très sérieuse : "maisons ou capitales égyptiennes"... ce soir, je m'endormirai moins bête....

1 commentaire:

Emy a dit…

que le ton début me parle....
j'aime te lire c'est toujours un plaisir et une découverte très agréable merci...