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2009-09-05

samedi 5 septembre

Est-ce, parce que le vent du Nord rend fou, que ce jour est marqué pour moi de manière particulière ?

Cet après-midi, j'ai rejoint le choeur Philomèle pour chanter à l'occasion d'un mariage.... marche nuptiale, chants "classiques" des messes, mais aussi laudamus te de Vivaldi, les traditionnels Amazing grace, down by the riverside et... Bridge over troubled water de Simon and Garfunkel. Au niveau des chants, nous avons assuré... plaisir de bien chanter...

Lors d'un mariage, il est logique que l'homélie parle de l'amour : le prêtre noir, qui célébrait, a une façon de présenter les choses avec naturel et humour et donc nous avons ri...

J'ai cependant retenu deux choses essentielles :

- il faut que le couple protége son amour

- on choisit son conjoint pas "parce que c'était lui, parce que c'était elle", mais l'homme ou la femme qui nous est nécessaire pour notre réalisation (à méditer... j'adhère !)

Puis en soirée avec Gaetan, cinéma :



le synopsis est le suivant : "Un couple se réfugie dans une cabane dominée par la nature pour faire face à la perte dramatique de leur enfant. Ils se rendent alors compte progressivement que le monde n'aurait pas été créé par Dieu mais par Satan." Avouez qu'il y a de quoi intriguer...


film noir, sombre, qui nous transforme en voyeur de la destruction d'un couple, un côté agaçant : les explications du conjoint-thérapeute, trop de clichés, notamment sur la femme-louve... et pourtant, des prises de vue superbes, des jeux de couleurs subtils...

et cette façon particulière de découper le film avec un prologue, 3 actes et un épilogue...

Il fallait oser prendre l'aria sublime "lascia ch'io pianga" de HAENDEL dans Rinaldo


Musique épurée comme les images en noir et blanc... Etrange ce choix d'une musique si belle pour montrer la mort d'un enfant, tandis que ses parents s'adonnent à l'acte sexuel... Dans le prologue, elle semble accompagner l'envol du fils et dans l'épilogue, l'envol salvateur du père...

Systématiquement, il s'agit de s'éloigner de la mère, de la femme... destructive toujours pour Lars Von Trier...

Avant "Antéchrist", ce morceau de Haendel avait été choisi pour accompagner un bout du film :



lascia ch'io pianga = laissez-moi pleurer !

Dans ces deux films, il est question de la souffrance intérieure...

"laissez-moi pleurer !"... cette phrase résonne en moi de manière particulière... Ces années dernières, je ne pouvais plus pleurer... Maintenant que mes larmes savent trouver le chemin de l'émotion, alors laissez-moi pleurer, si le coeur m'en dit ! Plus jamais je ne permettrai à quiconque de m'empêcher de les laisser couler sur mes joues... plus jamais je me l'interdirai ...
je m'en donne aujourd'hui le droit !


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