séance de 18 h, liée au festival de Gindou... premier ciné tchache de la saison
Beaucoup de monde en ce dimanche bien ensoleillé et très agréable... pour découvrir ce film franco-palestinien d'Elia Suleiman...
Construit en quatre épisodes marquants de la vie de la famille de l'auteur de 1948 au temps récent, famille étiquetée "arabe-israelienne", pour ne pas dire palestinienne !... En quatre temps : celui de la guerre et de la signature de l'Etat israelien en 14 mai 1948, celui des villages détruits pour créer des kippoutz, celui de la vie qui tente de s'organiser, mais où la méfiance est de règle, celui de l'intifada, celui d'aujourd'hui avec une certaine acceptation, même du Mur !
De belles images très esthétiques, des silences qui en disent plus que des paroles, des temps de pause, de l'humour, un partage d'émotions... Suleiman dit le chaos de ce temps-là, sans en montrer l'horreur et c'est suffisant !
Un film par petites touches subtiles comme celles-ci :
- il y eut du monde pour regarder celui qui passait
puis on reste seul ou si peu....
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