vente de livres sur le marché

Depuis le temps que j'en parlais, j'ai vendu mes livres pour la première fois sur le marché samedi matin.

Petit marché, temps très frais 6°, peu de monde, marchands et clients....
Vendredi en fin d 'après-midi, j'ai préparé et chargé le matériel en pensant à tous les forains qui, à cette heure, faisaient de même et espéraient du soleil pour le lendemain. Pour moi, 5 cartons de livres, 2 petites tables pliantes rondes, 3 tabourets, du tissu grège pour faire ressortir la couverture, les trois agrandissements de la couverture en format A 3 plastifiés offerts par Brigitte, des feutres noirs fins pour les dédicaces.

Samedi matin, tout d'abord, s'habiller façon bibendum, en superposant les couches, préparer du thé bien chaud et en avant !  Au passage (non, avec un crochet), je récupère mon amie Hélène et nous débarquons sur la planète Marché. On tombe sur l'agent municipal-placier, il nous octroie une "bonne" place rue de la République, à côté d'un vendeur de mimosas... Joëlle nous rejoint bientôt.

Et nous voilà les trois "grâces"(pas la peine de rire, c'est ainsi que nous voulons l'orthographier !) à vanter ce livre "intéressant, riche de souvenirs..."

En fait, la matinée est passée vite avec un chiffre d'affaires honorable, mais surtout beaucoup d'échanges de personnes qui l'avaient lu et qui ont partagé leur ressenti, apportant un nouvel éclairage, leurs souvenirs personnels, des anecdotes que je n'avais pas encore entendues...

Bilan :
12 livres vendus, mais des promesses d'achat en librairie : le 1er mars, la paie n'est pas encore arrivée !, une demande pour une rencontre-discussion en fin d'après-midi, une proposition de participation au Salon du livre qui aura lieu le 14 septembre, les pieds gelés, des rires, des échanges intéressants, de belles rencontres, de la complicité, des félicitations (et ça fait du bien à mon ego, mais pas de trop, gare aux chevilles !), des discussions avec des amis, des copains de passage allant au marché

Conclusion :
à refaire !

Brève de marché :

Une dame, voyant Hélène, :
- tu ne changes pas ! tu es toujours aussi jeune. Au moins, toi, t'as pas besoin de mettre de l'attrape-couillon !   (sous-entendu : de crème anti-rides !)